lenouveaumanagerhebdo@gmail.com
jeudi, novembre 21, 2024
ENQUÊTESPIRITUALITÉ

ORIGINES ET CAUSES DE LA SOUFFRANCE HUMAINE : LA RÉVOLUTION PSYCHOLOGIQUE

1.9Kvues

LA REVOLUTION PSYCHOLOGIQUE, CE REMÈDE INDISPENSABLE A LA PAIX INDIVIDUELLE, COLLECTIVE ET MONDIALE

Nous accordons beaucoup d’attention à notre corps physique, mais nous devons nous rendre compte que nous avons aussi une psychologie propre qu’il nous faut étudier.

Le corps physique n’est pas tout ;. Lorsque l’on comprend vraiment que l’on possède sa propre psychologie individuelle, personnelle, on commence alors à s’auto-observer afin de connaître cette partie inexplorée de nous-mêmes. Lorsqu’on s’observe soi-même on commence à être différent des autres et surtout, on a la possibilité de changer…

Les facteurs de la discorde, qui produisent les guerres dans le monde, se trouvent à l’intérieur de chacun de nous. On parle beaucoup de paix depuis longtemps. Établir la paix n’est pas une question de propagande, ni de processus de pacification, ni d’intervention de l’O.N.U., ni de forces armées devant supposément faire respecter la paix… Combien de contingents armés sous l’égide d’organisations internationales, ont-ils été envoyés se battre pour la paix ?

Pensons-nous que se battre pour la paix, puisse réellement apporter la paix ? Des armées spécialement mandatées ont tiré sur d’autres armées au nom de la paix, ont bombardé au nom de l’O.N.U. Croyez-vous que c’est ainsi que l’on travaille pour la paix ? En fait, il y aura toujours des guerres dans le monde tant qu’il y aura en notre fort intérieur les facteurs qui produisent les guerres !

La crainte est l’une des raisons principales de l’armement des nations et des individus. Quand un homme a peur d’un autre, il s’arme, il charge son pistolet ou son fusil. S’il n’avait pas peur de l’autre, il ne s’armerait pas. Si un pays s’arme jusqu’aux dents, s’il acquiert des canons ultra-modernes, des bombes atomiques, etc., c’est qu’il craint d’être envahi, il craint d’être attaqué par une autre nation.

La peur fait commettre beaucoup d’actes répréhensibles. La peur de la pauvreté induit des personnes au vol ou au meurtre ; la peur de mourir de faim pousse des femmes à la prostitution… Par conséquent, tant qu’il y aura en nous les facteurs de la peur, de la crainte, il y aura nécessairement des guerres, des assassinats, de la prostitution, etc. Si nous voulons lutter pour la paix, nous devons en finir avec les facteurs qui engendrent les guerres, tels la peur. Nous voulons la paix ? Éliminons l’égoïsme en nous ! Chacun de nous agit comme s’il se disait : « Premièrement moi, deuxièmement moi, troisièmement moi… » Si l’on projette cet égoïsme au niveau mondial, si les nations se disent la même chose, les relations entre les pays seront déterminées avant tout par leur intérêt propre et des guerres éclateront, inévitablement, lorsque des intérêts contraires se heurteront.

Bref, la paix n’est pas une question de processus de paix, ni d’armées luttant pour la paix au nom dune quelconque organisation… Tant que subsisteront en nous les facteurs qui produisent les guerres, il y aura des guerres. La paix est une « substance atomique » ineffable qui est au-delà du bien et du mal et qui provient de l’Espace abstrait absolu.
Il faut absolument nous auto-explorer ; en ces instants de crise mondiale et de faillite de tous les principes, nous devons nous observer psychologiquement. En ces moments où la planète est convulsionnée de tremblements de terre et d’éruptions volcaniques de plus en plus nombreux, de guerres et de massacres incessants, d’épidémies et de pandémies de toutes sortes, nous devons réfléchir sur notre situation actuelle, sur ce que nous sommes, sur ce que nous projetons, sur nos pensées, nos émotions et nos actions.

Chacun de nous a sa propre psychologie qu’il lui faut observer attentivement. Il y a en nous la colère, qui nous conduit à des accès de folie. Il y a en nous la convoitise, et ceux qui commencent à se prendre pour des saints se mettent à convoiter de ne pas convoiter.

Il y a en nous la luxure, qui nous rend pires que des bêtes. II y a aussi l’envie, qui est devenue le ressort de l’action sociale, car lorsque nous voyons la voiture ultra-moderne et rutilante que vient d’acquérir notre voisin, nous l’envions et nous désirons en avoir une aussi belle ou même plus belle ; si notre ami s’est acheté une jolie maison et qu’il a en plus une belle épouse, nous nous mettons à l’envier et nous voulons avoir une maison encore plus belle ; nous nous vantons de notre vertu, nous affirmons : « Je n’envie personne, je me contente de ce que j’ai, tout ce qu’il me faut c’est du pain, un vêtement, un refuge… », alors qu’en dedans nous brûlons du désir d’acquérir la renommée, les honneurs, le prestige, la fortune, etc.

En outre, l’orgueil nous ronge le cœur . La paresse, la gourmandise sont aussi très répandues dans le monde, mais nous refusons d’admettre que nous sommes paresseux ou gourmands. La crue réalité des faits, c’est que nous avons à l’intérieur de nous des facteurs qui nous conduisent à l’échec, qui ont conduit l’humanité à ce stade de crise mondiale et de faillite de toutes les valeurs, qui la mènent tout droit à cette troisième guerre mondiale qui s’en vient.

Comprenons bien que chacun des défauts psychologiques que nous avons en nous est comme un démon ou une sorte d’entité ténébreuse. Dans les Évangiles nous pouvons lire que le grand Kabire Jésus, le Christ, a expulsé du corps de Marie-Madeleine sept démons (cf. Marc VIII, 2), qui incarnent les sept péchés capitaux à l’intérieur de tout individu ; ces sept démons se multiplient par sept, et par sept encore, et ainsi de suite, de sorte que le grand Kabire a chassé du corps de Marie-Madeleine une « légion » de démons.

Ainsi donc, l’Évangile christique a raison d’affirmer que chacun de nous est une légion. à l’intérieur de chaque personne existe plusieurs entités, esprits pervers ou démons : le démon de l’envie, celui de l’amour-propre, de la haine, de la peur, l’esprit de la luxure, le Moi de l’égoïsme, etc. Toute cette multitude vit en nous-mêmes, ici et maintenant.

Cette notion capitale relève de la psychologie révolutionnaire ; nous certifions qu’à l’intérieur de nous existent de multiples entités psychologiques, et cela, en fait, est parfaitement vérifiable, tout à fait confirmé par les incessantes contradictions qui divisent notre propre mental. Nous affirmons une chose et l’instant d’après nous le nions, notre mental est une vraie girouette, il fait mille cabrioles, au gré des circonstances… Creusons sous les apparences et posons-nous la question : d’où viennent toutes ces contradictions psychologiques ? Du cerveau ? Le cerveau n’est pas le mental, il n’est que l’instrument du mental ; il est conçu pour élaborer la pensée, mais il n’est pas la pensée. Par conséquent, cherchons plus loin.

D’où viennent donc toutes nos contradictions psychologiques ? De la multitude d’entités qui nous possèdent, indéniablement. Chacun de ces Moi possède les trois « cerveaux », soit les cerveaux intellectuel, émotionnel et moteur, et agit par le fait même sur les trois cerveaux de notre propre organisme pour nous suggérer des pensées, des émotions et agir à travers nous…

Chacun de nous est une légion et cette légion emprisonne notre conscience, la maintient dans un sommeil profond. « L’humanoïde intellectuel » est incapable de toucher, de voir, de palper les grandes réalités de l’espace psychologique. Nous devons éveiller notre conscience, parce que celle-ci est enfermée, emboutie dans tous ces Moi qui, ensemble, constituent l’Égo, le « moi-même ».

Nous devons désintégrer ces Moi qui personnifient nos défauts psychologiques et sont la cause de nos erreurs, et c’est possible si nous avons recours à l’auto-observation psychologique. C’est en nous observant dans nos activités quotidiennes, à l’usine ou au bureau, à la maison, dans la rue, au marché, etc., que nous pouvons nous auto-découvrir.

Dans notre interrelation avec les gens, les défauts cachés en nous affleurent spontanément et si nous restons alertes et vigilants comme la sentinelle en temps de guerre, nous les percevrons. Une fois découvert, le défaut doit être jugé sévèrement, à travers « l’analyse superlative de l’Être », dans le cadre de la méditation ; un défaut découvert doit être étudié, puis désintégré.

Pour conclure, en ces instants de crise mondiale et de faillite générale de toutes nos valeurs, en ces moments d’agitation tellurique de plus en plus intense, il est primordial de bien nous explorer nous-mêmes. Nous devons nous efforcer d’opérer un changement psychologique, une transformation intérieure radicale. Nous devons nous lever en armes contre toutes les notions dépassées, archaïques, qui ont jusqu’ici guidé notre existence. Nous devons devenir de véritables révolutionnaires de la psychologie, des femmes et des hommes capables de fonder une nouvelle civilisation et une nouvelle culture !

Au Mouvement Gnostique International du Bénin (MGI-BENIN), découvrez les connaissances et pratiques qui mènent a la liberté spirituelle et matérielle, l’éveil de la conscience, l’autoprotection, la kabbale, l’astrologie, la numérologie, la transmutation des énergies sexuelles, l’alchimie, la psychologie, la sortie astrale et les dimensions supérieures, les lois cosmiques et universelles….

Faites éclore le meilleur en vous en accédant aux cours de Gnose. contactez-nous aux numéros suivants :
Contacts : 66927119 / 96323243 / 94596882

Laisser une reponse