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mercredi, mai 1, 2024
ECONOMIE

Marché des titres publics : après plusieurs échecs, le Cameroun réussit une levée de 15 milliards de FCFA

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Marché des titres publics : après plusieurs échecs, le Cameroun réussit une levée de 15 milliards de FCFA

La dernière sortie du Cameroun sur le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) s’est soldée par une totale réussite. Ladite sortie qui consistait à lever 15 milliards de Fcfa en Bons de Trésors assimilables (BTA) sur la maturité de 13 semaines s’est clôturée avec un taux de couverture de 119,73% et un taux pondéré de 4,56%.

Pour faire le carton plein le Trésor public camerounais a dû réajuster les taux d’intérêt. Un taux d’intérêt de 4,5% a été servi aux investisseurs, selon Ecomatin.
Ce succès prouve que le pays de Paul Biya regagne la confiance des investisseurs constitués à 77% des banques agréées en Cemac.

Pour rappel, cette sortie s’annonçait délicate compte tenu des échecs essuyés lors des opérations précédentes La dernière en date, effectuée le 24 avril 2023, a permis au Trésor public camerounais de ne mobiliser que 16 milliards de FCFA sur une demande de 20 milliards de FCFA.

Elle intervient dans un contexte où le Trésor public camerounais explore actuellement de nouveaux instruments financiers pour la mobilisation de ressources afin de pallier les besoins ponctuels de trésorerie de certains projets inscrits dans la loi de finance 2023 au regard de la politique monétaire restrictive mise en place par la Beac pour restreindre l’accès aux financements afin de lutter contre l’inflation galopante dans la Cemac.

S’exprimant sur la question, Samuel Tela, le Directeur de la trésorerie au sein de la direction générale du Trésor, de la Coopération financière et monétaire (ministère des Finances) annonçait dans le bulletin du Trésor camerounais une liste de mesures qui devront être mises en œuvre pour la mobilisation des ressources. « Pour atteindre ces objectifs, la direction de la Trésorerie entend : développer de nouveaux instruments financiers (cession de créances, offres non concurrentielles, rachat des titres publics, sukuks…) », renchérit-il.

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