lenouveaumanagerhebdo@gmail.com
vendredi, mai 10, 2024
SOCIETE

La Banque mondiale débloque 40 millions de dollars pour la recherche climatique en Afrique

1.39Kvues

La Banque mondiale débloque 40 millions de dollars pour la recherche climatique en Afrique

La Banque mondiale a récemment approuvé le décaissement d’une enveloppe de 40 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) en faveur du projet AICCRA (Accélérer l’impact de la recherche climatique en Afrique). Ce financement vise « à promouvoir des technologies agricoles climato-intelligentes et à renforcer la sécurité alimentaire en Ethiopie, au Ghana, au Kenya, au Mali, au Sénégal et en Zambie ».

Dans le détail, ce nouveau financement de la Banque mondiale est destiné à faciliter la validation d’innovations agricoles dans le cadre d’expériences pilotes, la production et le partage de connaissances et le renforcement des partenariats pour la prestation de services dans les pays bénéficiaires. Il permettra aussi de soutenir la création d’un pôle régional pour les engrais et la santé des sols en Afrique de l’Ouest, dans le but d’améliorer la fertilité agricole et la résilience climatique à long terme dans la sous-région.

Par ailleurs, la Banque mondiale a fait savoir la volonté d’autres partenaires de soutenir le projet AICCRA. Il s’agit notamment de la Fondation Bill et Melinda Gates qui prévoit d’appuyer le projet le projet à hauteur de 18,8 millions de dollars pour un impact plus important. L’Office chérifien des phosphates (OCP) quant à lui fournira 5 millions de dollars en soutien au nouveau pôle dédié à la fertilité des sols.

Le projet AICCRA est piloté par le Groupe consultatif pour la recherche agricole internationale (Consultative Group on International Agricultural Research/ CGIAR), un partenariat global qui rassemble des organisations internationales œuvrant dans la recherche sur la sécurité alimentaire. Il ambitionne de renforcer les capacités des pouvoirs publics, des organisations régionales, des agriculteurs et de l’ensemble des parties prenantes à améliorer l’accès à des services d’informations climatique et des technologies agricoles climato-intelligentes en Afrique.

Laisser une reponse