Guinée équatoriale :  le PIB bondit à 1,8 % au troisième trimestre 2022

Guinée équatoriale :  le PIB bondit à 1,8 % au troisième trimestre 2022

Au troisième trimestre 2022, le PIB de la Guinée équatoriale a bondi de 1,8 % par rapport au même trimestre en 2021, selon le rapport sur les résultats des comptes nationaux publié, mercredi 21 décembre, par l’Institut national de la statistique de Guinée équatoriale (INEGE), présenté par son directeur général Ricardo Nsue Ndemesogo Obono.

Cette croissance est due à l’ “évolution positive des gaz et dérivés qui ont connu une variation de 2,2%, du Commerce de 2,1%, des Transports et Communication de 32,2% et des activités agricoles avec une variation de 1,6%” », explique Nsue Ndemesogo Obono.
Cependant, le PIB pétrolier est en baisse de 2,9%, du fait de la faible production de pétrole brut, indique le journal local Real equatorial guinea. Le PIB non pétrolier, lui, a augmenté de 6,8%, tiré par la bonne évolution des activités économiques du secteur primaire non pétrolier et des activités de prestations de services, à l’exception des activités financières qui ont enregistré une baisse de 7, 1%, détaille l’Institut national de la statistique de Guinée équatoriale (INEGE).

Par secteur, l’activité économique reste marquée par la baisse du secteur primaire, qui est passé d’une variation interannuelle de -5,8% au deuxième trimestre à -7,1%. Ce qui « s’explique par la baisse de 7% du volume de production de pétrole brut », explique le journal en citant l’INEGE. Le secteur primaire non pétrolier, de ce côté, a augmenté de 1,6%.

Quant aux activités économiques agricoles, elles ont connu une variation de 2,8%, à l’exception de l’activité économique de la Sylviculture et de l’Exploitation Forestière qui a enregistré une variation négative de 22,9%, décrypte le média.

« Contrairement au secteur primaire, le secteur secondaire a enregistré une croissance positive au troisième trimestre 2022, avec une variation annuelle de 4,4% et une variation trimestrielle de 4,6%. Ce qui a été possible grâce aux performances des activités d’exploitation de gaz et dérivés qui ont enregistré une variation de 2,2%, des autres industries manufacturières de 1,3%, des industries agroalimentaires de 1,8% et de la construction avec une variation interannuelle de 49,3% », écrit le journal.

Le secteur tertiaire a enregistré une variation interannuelle de 5,3% et une variation trimestrielle de 8,3%, grâce à la bonne tenue des activités de l’Administration Publique qui a enregistré une croissance trimestrielle de 12,6% ; tandis que les activités commerciales ont eu une variation interannuelle de 2,1% et les Transports et Communication avec une variation de 33,2%.