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dimanche, mai 5, 2024
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Guerre en Ukraine : la croissance mondiale retombe à 2,9% en 2022, selon la Banque mondiale

Banque Mondiale
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Guerre en Ukraine : la croissance mondiale retombe à 2,9% en 2022, selon la Banque mondiale
Banque Mondiale
Dans une publication intitulée “Perspectives économiques mondiales” , la Banque mondiale souligne que les retombées de l’invasion de l’Ukraine par la Russie précipitent la décélération de l’activité économique mondiale, qui devrait finalement retomber à 2,9 % en 2022. Cette guerre a pour conséquences d’entraîner une hausse des prix des produits de base, exacerber les ruptures d’approvisionnement, accroître l’insécurité alimentaire et la pauvreté, attiser l’inflation, contribuer au resserrement des conditions financières, aggraver la vulnérabilité financière et renforcer l’incertitude politique.
 Les perspectives de croissance sont soumises à divers risques de détérioration, notamment l’intensification des tensions géopolitiques, la poussée des facteurs de stagflation, l’instabilité financière grandissante, la persistance des pressions sur l’offre et l’aggravation de l’insécurité alimentaire. Tous ces risques soulignent l’importance d’une réponse vigoureuse sur le plan des politiques macroéconomiques et structurelles, tant au niveau mondial qu’à l’échelon des pays.
Prévisions régionales
L’invasion de l’Ukraine par la Russie affecte les régions émergentes et en développement à des degrés divers, au travers de ses répercussions sur le commerce et la production mondiale, les prix des matières premières, l’inflation et les taux d’intérêt. Les retombées de la guerre seront les plus graves pour l’Europe et l’Asie centrale, où la production devrait se contracter fortement cette année.
 La croissance devrait aussi ralentir dans toutes les autres régions, à l’exception du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord où les avantages de la hausse des prix de l’énergie pour les exportateurs de pétrole devraient l’emporter sur ses effets négatifs sur les autres économies de la région.
Les risques de détérioration des prévisions sont prépondérants dans toutes les régions : intensification des tensions géopolitiques, poussées inflationnistes, pénuries alimentaires, tensions financières et renchérissement des emprunts, nouvelles flambées de COVID-19 et perturbations provoquées par des catastrophes naturelles.

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