lenouveaumanagerhebdo@gmail.com
dimanche, mai 19, 2024
BÉNIN A L’INSTANTECONOMIEOPINION

Hippolyte GBEZO, Directeur général de FIRSTNET S.A : “Notre mission c’est de pouvoir apporter la connectivité partout où besoin sera”

2.68Kvues

Hippolyte GBEZO, Directeur général de FIRSTNET S.A : “Notre mission c’est de pouvoir apporter la connectivité partout où besoin sera”

Hippolyte GBEZO est un Ingénieur, diplômé d’une école de commerce à Abidjan avec une spécialisation en stratégie en Allemagne. Il dirige au Bénin, en tant que gérant, la Société FIRSTNET S.A., une société fournisseur d’accès et de services internet. À cœur ouvert, il présente son entreprise, sa marque et les obstacles à la pénétration de l’internet fixe au Bénin qui couvrent moins de 30 mille abonnés sur plus de douze millions d’habitants.

Présentez-nous l’entreprise que vous gérez.

FIRSTNET SA est une société de droit béninois, régulée par l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste (Arcep). Elle opère dans la fourniture d’accès à internet, de transmission de données, des services avec valeurs ajoutées.

Nous avons eu notre autorisation de travailler dans le secteur en 2015, sous le régime des licences. Dans le temps, l’Arcep avait lancé un appel d’offres pour lequel nous avions soumissionné et au terme des délibérations, FIRSTNET SA été retenu parmi les dix (10) fournisseurs d’accès internet au Bénin.

Nous travaillons donc depuis 2015, au développement numérique du Bénin. Et aujourd’hui, nous prenons un virage intéressant pour encore redynamiser le développement numérique de notre pays, le Bénin.

Avec l’avènement du nouvel arrêté ministériel N°2020/014/MND/DC/SGM/CTJ/CJ/SA/0025SGG20 qui abroge le régime des licences pour instaurer celui des autorisations, nous avons eu en février dernier, l’honneur et la grâce de recevoir une nouvelle autorisation de notre régulateur, l’ARCEP, pour exercer pour une nouvelle période de cinq ans sur toute l’étendue du territoire national.

Vous pouvez donc compter sur nous afin de répondre favorablement et aisément au développement numérique du Bénin, surtout pour les services de connectivité et de transmission de données pour les entreprises, la fourniture d’accès et de services internet pour les populations, les petites et moyennes entreprises (PME), les toutes petites entreprises (TPE). A cette liste s’ajoutent aussi les banques, les assurances, des industriels, les coopérations internationales, les missions diplomatiques, tout projet des agences et ministères de l’état béninois, etc. Bref, aucun secteur n’échappe à la digitalisation.

Et qui dit digitalisation dit internet, qui est le principal véhicule par lequel nous allons intégrer les différents services qui seront fournis. Donc, nous sommes un partenaire technique au développement de tous les acteurs du tissu économique et social béninois.

 

Vous avez parlé de la redynamisation. Vous mettez quoi dans redynamisation, d’abord à FIRSTNET S.A et puis de façon globale ?

FIRSTNET S.A, c’est déjà un nouveau management. C’est un nouveau visage. Ce sont de nouveaux bureaux. C’est une nouvelle équipe dirigeante. C’est un nouveau plateau technique offrant de meilleurs services de qualité aux clients. C’est également une proximité avec notre clientèle pour être plus proche de ses problématiques et y répondre. Notre vision, toute nouvelle aussi, est de faire du Bénin, selon le vœu du Gouvernement, le quartier numérique de l’Afrique.

FIRSTNET S.A aujourd’hui est en train de s’armer chaque jour et tous les jours pour apporter des solutions innovantes sur le marché béninois.

Dans cette optique, nous offrons de facto la fourniture d’accès et de services à Internet par plusieurs canaux : Fibre optique, Boucle locale radio (BLR), liaisons satellitaires. Ensuite, nous n’œuvrons pas seulement sur le volet internet, nous associons des services à valeurs ajoutées, qui sont aujourd’hui, les solutions en cloud, la sauvegarde des données, la transmission de données, l’infogérance. Nous faisons aussi du conseil au niveau informatique, au niveau réseaux et télécoms. Par ailleurs, il faut ajouter à ces services la virtualisation, ce qui permet aux clients d’avoir à la fois, la possibilité de sauvegarder leurs données sur des plateformes intelligentes que nous maîtrisons de bout en bout et qui offre également la possibilité aux entreprises de même qu’aux particuliers qui travaillent au Bénin, d’avoir une réplication de leurs données sécurisées.

Nous sommes actuellement sur ces différents canaux pour apporter un plus à ce qui était déjà fait par le passé.

 

Une entreprise comme FIRSTNET S.A doit forcément avoir une mission avant de parler des objectifs. Depuis 2015, où en êtes-vous avec vos objectifs avant d’évoquer les perspectives ? 

Nous remercions l’autorité de régulation pour nous avoir fait confiance, et par ricochet le ministère du numérique et de la digitalisation de nous avoir encore donné l’opportunité d’exercer notre leadership sur le marché numérique béninois.

Aujourd’hui, en plus de ce qui a été fait, nous sommes en train de consolider le plateau technique. Nous avons donc évolué en termes de points de présence. Nous les avons multipliés et nous poursuivons de marquer notre présence aussi bien à Cotonou qu’à l’intérieur du pays dans les départements. FIRSTNET S.A vous sert des liaisons à Malanville, à Parakou, à Kandi, à Banikouara, à Bembéréké, à N’dali. Notre objectif est de couvrir toutes les régions du Bénin et pour cela, nous allons dans le Bénin profond afin d’apporter d’apporter des solutions de connectivité aux populations.

Notre passionnante mission c’est de pouvoir, à travers un cahier de charge qui se veut global, d’apporter la connectivité partout où besoin sera, sur toute l’étendue du territoire béninois. L’épicentre reste certes la capitale économique Cotonou, mais notre intérêt est fortement motivé pour les autres villes du Bénin où les populations n’ont pas accès à la connectivité, et où elle coûte encore cher.

Aujourd’hui, notre ambition est de pouvoir étendre notre réseau pour être plus proche d’abord des entreprises, qui offrent des services et des prestations aux populations. Et, être plus proche aussi des autres secteurs comme le social, l’éducation, la santé, etc., en vue de satisfaire au mieux les besoins des concitoyens, par tout type de technologie adaptée.

Par exemple, nous travaillons avec l’Université de Parakou où nous offrons la connectivité à une unité technologique pour permettre aux étudiants d’avoir accès à l’information via internet à très haut débit. Aujourd’hui à Parakou vous pouvez avoir accès à des bibliothèques numériques grâce à nos services. Ceci n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.

Donc, notre objectif est de pouvoir intensifier notre couverture pour être plus proche des populations sur toute l’étendue du territoire béninois.

Si on doit évaluer en pourcentage, quel est le taux de connectivité de FIRSTNET S.A sur tout le territoire béninois ? 

Nous sommes encore à un taux moyen de connectivité, mais il est évolutif. Partir de Cotonou pour être dans plus d’une vingtaine de communes à l’intérieur du Bénin, ce n’est pas banal. Par rapport à d’autres fournisseurs dans le domaine, nous avons fait un pas en avant. Nous ne sommes plus cantonnés uniquement à Cotonou. Depuis trois ans, nous sommes déployés à l’intérieur du pays. Et puisque vous parlez de taux, je peux tout de même avouer qu’il est appréciable et devrait avoisiner les 70% à Cotonou et 40% dans les autres villes à l’intérieur du pays d’ici fin 2021. Je ne donne pas de valeur exacte, mais nous sommes passés de Cotonou et environs à vingt villes supplémentaires. Un tel effort indique que nous avons une démarche structurée qui est de pouvoir être présent dans les soixante-dix-sept communes du Bénin dans les deux prochaines années. Nous avons encore du travail et nous nous y attelons quotidiennement.

 

Dans un environnement très concurrentiel, quels avantages les consommateurs peuvent tirer en souscrivant à un abonnement auprès de FIRSTNET S.A ? 

Nous nous battons pour vulgariser internet et briser le mythe de l’outil de luxe. A vrai dire, internet est et doit être un outil indispensable et accessible à tous. Aujourd’hui, FIRSTNET S.A veut offrir des « solutions as a service » (SaS) à des coûts intéressants, efficaces, de très bonnes qualités et de bonnes factures.

L’abonné en venant chez FIRSTNET gagne en solutions taillées sur mesure pour son activité, sa réactivité au niveau du déploiement. Il gagne aussi en proximité au niveau du service après-vente, parce que nos services sont très compétents et très réactifs. Nous opérons tous les jours et 24h/24. Mieux nous avons la possibilité d’intervenir dans les heures qui suivent un incident et même souvent les prévenir.

Nous apportons à cet effet une assistance conseil. L’idée n’est pas de faire dépenser le client inutilement, mais l’écouter, connaître avec précision sa demande, lui donner effectivement un design des meilleures solutions à des coûts raisonnables et offrir des conseils sur l’utilisation de ce qu’il fait de sa connexion. Et même des services et des projets qu’il entrevoit exécuter.

En fonction du métier, nous dimensionnons nos solutions selon le profil et le projet du client. Nous n’avons pas d’offres banales ou standards. Certes, il y a des offres qui sont là, mais nous taillons nos offres en fonction du projet et en fonction du client que nous avons en face. Est-ce que notre offre répond à son besoin ? Y a-t-il des recommandations à lui faire ? Ou devons-nous lui prodiguer des conseils ? N’oubliez pas que nous avons également un rôle de prescripteur. Il ne suffit pas de dire qu’on a signé un deal pour le signer. Mais, il suffit de pouvoir dire si nous comprenons l’objectif du client ou aller au-delà de ses attentes pour lui accorder une satisfaction ? Nous sommes des vendeurs de satisfaction clientèle. Nous recherchons la satisfaction des clients jusqu’au bout. C’est ce qui nous motive.

Donc, en venant chez nous, vous avez l’assurance d’être pris en charge sur ces volets-là. Les clients qui viennent vers nous sont captivés par notre capacité à les conseiller et à leur apporter la solution adaptée à leurs besoins. Mais surtout notre capacité à être toujours réactif en cas de besoin, parce qu’il ne suffit pas de faire de la connectivité, mais le service après-vente joue un grand rôle dans la satisfaction du client. Par conséquent, nous nous attelons à travailler aux fins d’améliorer de façon continue nos prestations et apporter encore plus de satisfactions à nos clients.

Avez-vous de retour de satisfaction de vos clients ? 

Bien sûr que Oui. Les retours d’expérience du client nous montrent la qualité du travail accompli et les recommandations appropriées pour nous améliorer sans cesse. Nous travaillons avec certains gros clients très exigeants dans le domaine industriel, de la bancassurance qui nous ont fait encore dernièrement confiance. Nos clients nous challengent énormément via des procédures de notation basées sur des critères factuels scientifiquement mesurables (reporting, notation périodique, etc.), que nous respectons et réalisons avec brio.

Nous avons même eu des courriers de satisfaction et d’encouragement de certains parmi eux, qui nous ont évalué sur des critères bien défini durant des périodes de deux à trois ans en matière de qualité de service, de réactivité, de traitement, de prix, etc.

Ce qui est primordial chez nous, c’est que le client est pour nous un partenaire. Donc, en développant cet aspect-là, certains clients ont réagi de façon libérale nous faisant un bon retour sur nos prestations.

Parlez-nous des innovations que vous apportez. 

De façon stratégique, il est délicat d’exposer ici nos innovations car elles constituent nos atouts. Cependant, sachez que nous faisons de la veille technologique et stratégique. Nous travaillons sur des solutions innovantes qui sont dans le panier et qui très bientôt seront sur le marché avec de bons modèles économiques en support.

Parlez-nous des difficultés que vous rencontrez sur le marché.

Nous sommes dans un secteur dont la courbe d’évolution ne croît pas vraiment. Elle évolue en dent de scie malgré son fort potentiel. Par exemple sur les trois dernières années, le taux de pénétration de l’internet fixe, parce que nous évoluons sur ce marché, d’après les rapports annuels de l’Arcep, oscille entre 0,20% et 0,25% pour une population qui est estimée à plus de douze millions d’habitants. C’est vraiment très faible par rapport à des pays, qui connaissent des taux de pénétration de 30 ou 40% dans la région Afrique de l’Ouest. C’est le cas de la Côte d’Ivoire ou le Ghana. L’internet mobile, c’est normal, un habitant sur deux y a accès vu le nombre de smartphone en Afrique. L’Afrique est l’un des continents où il y a plus de smartphones par habitant et la pénétration est en constante progression : les chiffres parlent de 70% de pénétration d’ici 2024, avec un taux explosif de 517% pour le trafic moyen mensuel de données allant de 2.9 Go à 15 Go, ce qui ferait de l’Afrique le continent le plus vorace en consommation de données comparé à l’internet fixe. C’est vous dire que le taux de pénétration de l’internet fixe est quasi inexistant. Même pas 1% de la population n’utilise l’internet fixe au Bénin. C’est entre vingt mille et trente mille abonnés que les dix fournisseurs d’accès internet se partagent pour un marché comme le Bénin qui se veut être le quartier numérique de l’Afrique. Il faut encore des efforts. Une réflexion poussée sur certains aspects mérite d’être reconduite tel que les offres aux clients, les tarifs des partenaires de gros, la gestion équitable des câbles sous-marins de fibre optique, le réseau de partage, etc.

Ce sont des obstacles qu’il faut lever, des barrières à l’investissement ou même une réorganisation au niveau du marché et de certains catalogues de prix de gros de certains dominants. Ce qui fait qu’à travers les catalogues qui nous sont proposés de part et d’autres de nos partenaires , les coûts de l’internet, de Cotonou jusqu’à 200 à 250 kilomètres plus au Nord, ne sont pas les mêmes. Donc, les populations sont défavorisées à cause du coût du transport et de certains facteurs d’exploitation…

La stratégie pour nous, c’est de pouvoir aller de façon crescendo sur certaines grandes villes où il y a du potentiel et sur lesquelles nous investissons. Mais, l’investissement coûte cher. Et, l’exploitation elle aussi coûte chère justement parce que nous sommes confrontés à des problèmes de coûts liés à l’exploitation, les coûts de colocation, les coûts de transports, etc.

Donc, il existe d’autres facteurs non moins négligeables ? 

Effectivement certains facteurs requièrent une attention tout de même particulière comme indiqué plus haut : la gestion du câble ACE est à revoir pour intégrer tous les fournisseurs agrées à son exploitation, le partage d’infrastructures avec les autres acteurs du marché, les coûts de gros de la bande passante qui doivent encore baisser jusqu’au niveau de toutes les bourses pour faciliter des offres encore plus alléchantes pour le bonheur des populations.

Que faut-il alors faire ? 

Nos autorités doivent maintenir leurs réformes et intervenir pour que nous soyons tous au même niveau de considération, en termes d’exploitation du câble, surtout au même niveau des frais et obligations. Et, que la concurrence soit saine. Des conditions d’accès peuvent être repensées afin de faciliter le partage d’infrastructures et du Câble ACE.

À ce sujet, avez-vous déjà mené des actions à l’endroit de l’Arcep ? 

C’est une opportunité pour relancer nos actions. L’ARCEP nous a toujours ouvert ses portes et prêté oreilles à nos suggestions. Nous formulerons de nouvelles demandes au besoin pour que l’ARCEP soit mieux imprégnées pour nous conseiller comme elle l’a toujours fait. Pour l’heure, nous constatons que l’ARCEP agit déjà efficacement et nous croyons en elle pour aller jusqu’au bout de ses actions qui font du bien aux fournisseurs d’accès. Nous avons régulièrement des échanges et nous nous en félicitons. Nous tenons à remercier l’ARCEP pour toute sa disponibilité à notre endroit.

L’État a fourni beaucoup d’effort également en matière de réformes dans le secteur des télécommunications surtout avec le code du numérique. C’est vrai, le cabinet de notre Ministère de tutelle a entrepris de nombreuses actions en vue de meilleures prestations. Nous lui en savons gré. Nous félicitons aussi l’ARCEP pour les nombreuses actions et plateformes de rencontres et d’échanges afin de rassurer les acteurs que nous sommes. Nous apprécions déjà et notamment ceux consentis pour assainir le secteur au niveau concurrentiel. Mais, il y a encore des efforts à faire. Nous pensons que nous ne sommes pas les plus gros, mais il y a un léger déséquilibre, et on ne peut pas évoluer longtemps dans cet environnement s’il n’y a pas de nouvelles actions de nos autorités de tutelle.

Le Bénin est un merveilleux pays qui mérite d’aller plus vite et encore plus loin par rapport à d’autres pays qui n’ont pas les mêmes moyens que nous. Nous avons la chance d’avoir dix fournisseurs d’accès. De plus, un gouvernement qui a compris les enjeux de la digitalisation comme levier de développement en numérisant son administration, c’est une grande chance, une opportunité dont il faut profiter. Cela fera progresser le secteur et les fournisseurs pourront rendre disponibles le maximum d’offres de services à la population qui est, à ne point douter, l’heureuse bénéficiaire.Nous sommes au terme de notre entretient. Qu’avez-vous à dire à l’endroit de vos clients ?

Je tiens déjà à remercier le Magazine économique « Le Nouveau Manager »’ pour l’occasion que vous nous offrez pour nous exprimer.

À tous les clients de FIRSTNET SA, je dis merci pour la confiance placée en notre jeune entité qui est une jeune entreprise, qui se bat pour leur donner le meilleur et leur permettre de se connecter au monde, parce ce que le travail que nous faisons est un travail citoyen. Donc être connecté au monde via notre plateforme est un grand honneur et nous travaillons à ce que le Bénin puisse trouver sa place sur l’échiquier mondial, parce que lorsqu’on parle du Bénin, c’est un exemple sous régional en matière de réformes et de stabilité sociopolitique.

Ainsi, place pour le développement avec comme véhicule la connectivité.

N’oublions pas que des pays comme la Corée du Sud ont atteint le 10ème rang économique mondial grâce à leur transformation numérique.

À tous nos futurs partenaires, nous tenons à dire que nous sommes une entreprise qui est en règle vis-à-vis de l’État, qui nous a donné le droit d’exercer librement à travers l’autorisation du Régulateur et nous nous battons pour apporter un plus au numérique au Bénin. Nous préparons des solutions qui viendront enrichir notre portefeuille dans les semaines à venir et ce serait vraiment l’occasion pour nous de leur présenter ces offres-là. Le client reste pour nous notre plus grande expérience et nous sommes totalement à leur disposition.

Avec la crise sanitaire du Covid-19, nous avons vu l’impact du digital dans la poursuite et le maintien de certains services importants via le télétravail, les réunions virtuelles, etc. Donc, nous sommes un pôle de développement qu’il ne faut pas négliger. Nous sommes prêts à accompagner toutes les entreprises dans leurs réformes et dans leur redynamisation.

Merci.

Laisser une reponse