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vendredi, novembre 22, 2024
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Fin de mandat de l’équato-guinéen à la tête de la BDEAC : le Cameroun, seul pays éligible à la présidence de l’institution

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Fin de mandat de l’équato-guinéen à la tête de la BDEAC : le Cameroun, seul pays éligible à la présidence de l’institution

C’est un secret de polichinelle que M. Fortunato-OFA MBO NCHAMA est en fin de mandat depuis le 17 mars 2022 même s’il fait feu de tout bois pour rester à la tête de l’institution en violation des textes qui régissent la BDEAC, Banque de développement des États de l’Afrique centrale.

Une nouvelle équipe dirigeante devrait prendre courant mars 2022, les rênes de la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (BDEAC). Conformément au principe de rotation de postes décidé par les chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC), le prochain président de cette institution financière régionale qui pourrait être connu le 18 mars sera de nationalité camerounaise. Le nouveau président devant remplacer l’Equato-guinéen Fortunato-Ofa Mbo Nchama tandis qu’un vice-président sera également nommé en lieu et place du Congolais Marcel Ondelé, tous deux en fin de mandat.

Obnubilé par le pouvoir et prompte à tout pour y  rester, le désormais ancien Président de la BDEAC a lancé manu militari un recrutement pour pourvoir à plusieurs postes au profit de  l’institution sous-régionale foulant au pied les dispositions en vigueur, puisqu’il n’est plus habilité et devenu désormais persona non grata. https://www.bdeac.org/jcms/pre_30504/fr/recrutements-bdeac-2022

Dans sa volonté indécente et malsaine, M. Fortunato-OFA MBO NCHAMA multiplie les contacts, écume des kilomètres et parcourt monts et vallées aux fins de se faire épauler à nouveau. https://www.bdeac.org/jcms/pre_30584/fr/le-president-de-la-bdeac-eleve-a-la-dignite-de-commandeur-de-l-ordre-national-par-le-chef-de-l-etat-de-la-republique-gabonaise .  Chercherait t’il le soutien de ces derniers pour “se présenter aux prochaines élections en Guinée Équatoriale question de remplacer le vieux Routier, celui là qui lui a fait confiance en l’envoyant à la BDEAC OBIANG NGUEMA MBAZOGO l’actuel Président ???” L’homme aurait déjà approché plusieurs chefs d’Etat de la sous-région qui selon des indiscrétions, seraient défavorables, parce que respectueux des textes et principes établis. https://www.bdeac.org/jcms/pre_30563/fr/le-president-de-la-bdeac-recoit-les-felicitations-du-chef-de-l-etat-de-la-republique-du-tchad. Mais le président en fin de mandat, dans son vil dessein de rempiler à la tête de l’institution, enchaîne ses manœuvres et opère des actions au nom de la BDEAC et donne l’impression qu’il vient d’être nommé. Du ridicule à faire renverser !

Que disent les textes?

Les textes qui régissent la Banque de développement des États de l’Afrique centrale sont formelles et ne souffrent d’aucune ambiguïté. Les dispositions de l’article 24.1 des statuts disent expressément :” La durée du mandat du Président est de cinq (05) ans non  renouvelables et prend effet à compter de la date de prise de service effectif dûment constater par l’Administration de la Banque. Au terme du mandat, les fonctions du Président de la Banque prennent fin automatiquement, sans aucune autre formalité de l’Assemblée générale”. Voilà qui est clair, comme l’eau de roche. Plus loin, il est dit que Trois mois avant la fin de son mandat, un audit est réalisé afin d’apprécier son bilan et marquer une rupture de gestion d’avec son successeur. Hélas ! Rien n’y fit. Là où le bât blesse, l’homme s’accroche à la chose publique tel un gecko en violation flagrante des statuts et règlement.

Le Cameroun, seul pays éligible

Selon le principe de rotation, il revient de droit et de façon indiscutable au Cameroun de prendre les rênes de la BDEAC. Les dispositions sont limpides et sans équivoque. Alors pourquoi, l’Equato-Guinéen veut-il mettre à mal l’ordre établi? Plus aucun acte administratif ne devrait porter sa signature parce qu’il est totalement dans l’illégalité et l’irrégularité.

Où n’y a-t-il pas de cadre émérite au Cameroun pour présider aux destinées de l’institution des cinq prochaines années ? Loin s’en faut! Le pays de Paul Biya regorge bel et bien d’une panoplie de cadres à même de diriger la BDEAC. Il faudrait donc rappeler le désormais ancien président M. Fortunato-OBA MBO NCHAMA à l’ordre. Il doit se ranger et sortir par la grande  porte. Les textes seront appliquées pour la survie de l’institution.

Car disait le philosophe, Jean-Jacques Rousseau” le respect des textes qu’on s’est prescrit est liberté “.

Au regard de tout ce qui précède, l’équato-guinéen M. Fortunato-OBA MBO NCHAMA est illégitime et doit rendre le tablier. Et selon le principe de rotation, la présidence de la Banque de développement des États de l’Afrique centrale revient d’office au Cameroun. A ceux là qui veulent postuler, sachez d’office que votre recrutement sera mis en cause et même annulé par le Prochain patron, Président venant du Cameroun. À bon entendeur.on entendeur.

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