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mercredi, mai 8, 2024
ECONOMIEOPINION

ENDETTEMENT DU BÉNIN LES ASSURANCES DU MINISTRE ROMUALDE WADAGNI

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ENDETTEMENT DU BÉNIN LES ASSURANCES DU MINISTRE ROMUALDE WADAGNI

« Nous ne prenons pas de la dette pour payer les salaires »

Devant les députés lundi 29 juin 2020, à la faveur des débats sur les orientations économiques et budgétaires, le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni a apporté des clarifications sur l’endettement du Bénin.

Au cours du débat, les députés ont soulevé des inquiétudes relatives à l’endettement du pays. Mais le ministre a rassuré sur le débat sur la dette. Selon Romuald Wadagni, « par rapport au débat sur la dette, il faut toujours se poser ces deux questions : à quoi ça sert et quelle est la qualité de la dette ? ».

« Depuis 2016, il y a un fait que nous essayons de respecter. C’est-à-dire que sur 100% de dépenses, on s’assure que ce que nous dépensons pour faire fonctionner l’État, payer les salaires, payer les pensions, faire fonctionner les institutions ne dépasse pas la moitié du budget mais que l’autre moitié soit consacrée à l’investissement », a expliqué l’argentier national.

D’après Romuald Wadagni, globalement la moitié des dépenses va à la création de richesses, à de l’investissement et le montant de la dette en nominal est inférieur aux taux d’investissement. « Ça veut dire que quelque part, nous ne prenons pas de la dette pour payer les salaires, ou faire des dépenses générales », a-t-il déclaré.

Sur la qualité de la dette, il souligne que le Bénin en 2018 a été le premier pays à faire l’opération de reprofilage.

Selon l’argentier national, « il faut raisonner en termes de net ». « Ce n’est pas le montant q u’on regarde, le Bénin vient de lever encore 10 milliards, 5 0 milliards… Quelle est l’évolution nette parce que bien souvent, nous faisons des opérations pour améliorer la qualité de notre portefeuille de dettes. Nous allons chercher de l’argent moins cher pour rembourser les dettes qui sont là et qui sont chères », soutient le ministre de l’Economie et des Finances.

Le ministre souligne que : « s’il y a crise, nous allons prendre dans la dette pour régler les dépenses de l’État au besoin parce que n’oublions pas que derrière les chiffres, il y a des hommes et nous avons à cœur de veiller à ce qu’un épanouissement de la population soit assuré. On a eu trois années pour vraiment ajuster et on était bien lancé pour mettre l’accent sur le social››.

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