Dysfonctionnement de distribution d’énergie dans les collines : Le ministre d’État Wadagni promet le retour à la normale
Dysfonctionnement de distribution d’énergie dans les collines: Le ministre d’État Wadagni promet le retour à la normale
Saisi par un internaute sur le dysfonctionnement dans la distribution de l’énergie électrique dans le département des Collines, Romuald Wadagni, ministre d’État du Bénin a rassuré sur un retour à une situation normale dans un délai et communique sur les dispositions en cours.
Romuald Wadagni, actuel ministre d’État, en charge de l’Économie et des finances du Bénin a interagit avec ses followers sur sa page Facebook. À la faveur de son message aux travailleurs béninois le 1er mai, un internaute, visiblement vivant dans le département des Collines ou assimilable à un ressortissant de cette région du Bénin, l’a interpelé sur le calvaire des citoyens y vivant à propos des dysfonctions dans la distribution de l’énergie électrique à laquelle ils font face depuis un mois.
Le citoyen Idriss Djibo Akotègnon, en ces termes a soumis sa préoccupation au ministre Romuald Wadagni : “Nous sommes dans le noir dans les collines depuis pratiquement un mois. Le courant est permanent seulement pour les compteurs poste payer (à facture) avec une capacité qui n’arrive même pas à démarrer un grand congélateur. Ceux qui ont les prépayée n’ont le courant qu’à 1h du matin pour se voir se le retirer vers 6h », se plaint-t-il, précisant que les poteaux électriques sont pourtant allumés 24/24.
Puis il enchaine avec un commentaire : “Toutes les activités économiques sont bloquées, les poissonneries, les ateliers qui ne fonctionnent qu’avec le courant, les commerces… vraiment c’est une situation très désagréable”, avant de dénoncer le calvaire que la Sbee, société distributrice de l’énergie électrique au Bénin leur fait subir.
Ce citoyen, qui a ainsi exposé les difficultés relatives à l’accès à l’énergie électrique dans ce département du Bénin, demande au ministre d’État de se pencher sur le sujet, ne serait-ce que pour s’enquérir des raisons qui expliquent ce déséquilibre dans la distribution du courant électrique. Et, il lance : « Aidez-nous à retrouver la stabilité du courant électrique pour la bonne marche des activités rémunératrice de la population… », dénonçant une injustice sociale.
La réponse du ministre, quasi instantanée, est sidérante. Après avoir consulté son collègue en charge de l’Énergie, pour s’enquérir de la situation et à sa suite le Directeur de la Communauté électrique du Bénin (Ceb), Romuald Wadagni a d’abord salué le patriotisme de Idriss Djibo Akotègnon, qu’il remercie pour cette alerte à laquelle il dit être “très sensible”.
Ensuite, il informe que le problème est identifié et concerne un transformateur électrique sur une ligne de haute tension entretenue par la Ceb. Selon lui, le gouvernement et la Ceb aurait déjà anticipé sur ce type de problème et pris des dispositions pour des équipements de secours. Malheureusement, explique le Ministre d’État, les livraisons ont été retardées à cause de la pandémie de Covid… période pendant laquelle les usines de fournisseurs étaient quasiment à l’arrêt.
Puis, il précise que, “conscient de l’urgence, mon collègue en charge de l’Énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a instruit les équipes techniques de la Ceb et de la Sbee pour que le nécessaire soit fait diligemment pour soulager les populations”. À ce propos, il informe qu’une solution alternative provisoire est trouvée et sera mise en œuvre dans un délai d’une semaine.
Enfin, il rassure qu’en partenariat avec le Mca Benin, d’autres dispositions urgentes devront permettre à partir du poste de Bohicon et des équipements qui y sont en cours d’installation, dans le cadre du Mca2, d’obtenir un retour à une situation normale dans un délai de deux mois.
Le ministre d’État a annoncé, par ailleurs, des communications en vue du Directeur de la Ceb Chabi Sika, dès ce mardi pour informer sur les solutions envisagées et en préciser les délais de réalisation, avant de rassurer que les choses rentrent dans l’ordre sous peu.
Par Yêdafou KOUCHÉMIN