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mercredi, mai 8, 2024
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Cryptomonnaies : la fintech camerounaise Ejara officiellement enregistrée en France

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Cryptomonnaies : la fintech camerounaise Ejara officiellement enregistrée en France

La fintech camerounaise fondée par Nelly Chatue Diop, Ejara est désormais installée en France. Sa filiale française Ejara Sas, a officiellement été enregistrée « comme Prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) par l’autorité des Marchés financiers (Amf), le gendarme boursier en France », écrit le site d’informations EcoMatin.

Avec ce statut de fintech légale, elle est désormais habileté à « proposer des services de conservation, d’échange, d’achat et de vente d’actifs numériques contre de la monnaie ayant cours légal », précise le site.

L’obtention de cette licence en Europe renforce la fintech dans sa volonté d’aller de l’avant. Déjà, elle rassure les usagers et promet leur donner le meilleur. « Il ya tellement de cas d’usages possibles aujourd’hui avec les cryptos, surtout quand on est présent sur les deux continents comme nous le sommes, et nous escomptons nous appuyer sur les besoins de nos futurs utilisateurs en France pour construire la meilleure offre pour eux » a indiqué Thierno Tall, Head of Product & Growth chez Ejara.

Nelly Chatue Diop travaille ainsi inlassablement à démocratiser l’accès à l’investissement et à l’épargne pour les populations en Afrique francophone et la diaspora. En la matière, elle s’honore d’être la « Première plateforme décentralisée d’investissement et d’épargne à connaître une croissance régionale en Afrique francophone. A son actif, des solutions pour permettre au marché de masse d’investir et d’épargner dans les crypto-monnaies courantes et les actifs « tokénisés ».

A ce jour, les usagers de ladite start-up s’élèveraient à plus de 50.000 utilisateurs répartis sur plusieurs pays, à savoir le Cameroun, Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Mali, Guinée, Gabon et le Sénégal, sans occulter les Africains francophones de la diaspora.
Pour mémoire, Nelly Chatue Diop est aussi la fondatrice en zone Cemac, de Makeda Asset Management, « une société de gestion d’actifs à travers laquelle elle facilite l’accès des populations à faible revenus aux marchés monétaire et financier de la Cemac », renseigne EcoMatin.

Ejara n’est pas au début de ses prouesses. En 2021, rappelle le site d’informations, elle a réussi une levée spectaculaire de fonds, soit près de 2 millions de dollars pour déployer sa stratégie.
« À travers la blockchain, nous voulons favoriser l’inclusion financière dans la Cemac et l’Uemoa », s’engage Nelly Chatue Diop.

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