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mercredi, mai 1, 2024
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COP 15 à Abidjan : Ouverture ce lundi de la 15è conférence des parties sur la lutte contre la désertification

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COP 15 à Abidjan : Ouverture ce lundi de la 15è conférence des parties sur la lutte contre la désertification

Abidjan accueille depuis ce lundi 09 mai, la 15e Conférence des parties (COP 15) de la convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD). 196 Etats devraient être représentés pour faire le bilan de la lutte mondiale contre l’avancée du désert, et prendre des engagements pour les prochaines années.

Placée sous le thème : « La terre. La vie. L’Héritage : de la pénurie à la prospérité », cette 15è conférence vise à identifier les goulots d’étranglement pour la restauration des terres dégradées.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire exécutif de la Convention, Ibrahim Thiaw, a affirmé que ’’La dégradation des terres n’est pas une fatalité, la réparation est possible “.

À en croire le Secrétaire exécutif de la convention, chaque unité monétaire investie dans la restauration des terres peut générer jusqu’à 30 fois sa valeur. Au niveau mondial, jusqu’à 50 points de PIB pourraient ainsi être gagnés d’ici à 2050, a dit Ibrahim Thiaw. Il a invité l’ensemble des Chefs d’Etat et de gouvernement à la mobilisation collective en prenant ’’le virage maintenant. Et de manière décisive’’.

La sécheresse érode l’économie et désagrège les sociétés. Elle n’est pas seulement un déficit pluviométrique. Elle porte un visage humain affectant les plus vulnérables, y compris les éleveurs, les petits producteurs, les femmes et les enfants.

Les études les plus récentes ont révélé qu’un habitant sur deux dans le monde est affecté par la perte de la productivité des terres. Jusqu’à 40% de la superficie du globe connaît une forme de dégradation des milieux terrestres. Et les risques économiques sont sévères : jusqu’à la moitié du PIB mondial pourrait être affecté.

Des études ont aussi démontré que les pertes de terres fertiles entraînent des conséquences sur la santé humaine. La perte des terres productives amplifie les migrations ; elle provoque pauvreté, troubles sociaux et insécurité.

Ibrahim Thiaw a salué la présence à cette Conférence, de Chefs d’Etat et de Gouvernement, qui saisissent toute la centralité des questions liées à la déforestation et la sécheresse.

La gestion des terres concerne autant l’agriculture que l’économie, la sécurité l’environnement, la diplomatie et l’administration territoriale, autant la forêt que la recherche scientifique, autant la société civile que les communes rurales.

Notons que les travaux vont prendre fin le 20 mai.

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