lenouveaumanagerhebdo@gmail.com
vendredi, novembre 22, 2024
ECONOMIEINTERNATIONAL

CEMAC : La Commission de Surveillance des Marchés Financiers de l’Afrique Centrale donne carte blanche aux cryptomonnaies 

2.12Kvues

CEMAC : La Commission de Surveillance des Marchés Financiers de l’Afrique Centrale donne carte blanche aux cryptomonnaies 

Avec l’accroissement constant du volume des transactions, l’Afrique en général et la zone Cemac en particulier fait une percée importante sur les marchés mondiaux des crypto-monnaies, se dotant d’un nouveau socle juridique pour encadrer le fonctionnement du marché financier. Cette prouesse diversement appréciée par les États du continent doit être encadrée.

Se battre corps et âme pour se doter d’une monnaie fiable est une bonne chose, mais l’encadrement en est une autre. La Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEMAC) par l’intermédiaire du Camerounais Emile Parfait Simb, qui, depuis 4 ans, a été le seul à œuvrer pour que cette monnaie soit opérationnelle en Afrique.

Si la COSUMAF, Commission de Surveillance des Marchés Financiers de l’Afrique Centrale a pu intégrer de nouveaux produits financiers, il est du devoir des acteurs de faire une veille constante autour et ne rien laisser entraver cette réforme, et permettre à toute l’Afrique de l’adopter. Cette décision qui est prise par la COSUMAF, ne doit par être influencée par les leaders Européens, tel que la France tapie dans l’ombre pour empêcher cette réforme de prospérer.

Le voyage du propriétaire de Binance en France, en Côte d’Ivoire, en Centrafrique et au Sénégal n’a-t-elle pas influé sur la décision de la COSUMAF ? Alors c’est le moment de faire une veille constante pour ne pas laisser ces leaders européens pilotés ce projet dans le décor.

Une monnaie à encadrer à tout prix !

Pour faute d’un cadre réglementaire dédié aux crypto-monnaies, l’on assiste à des décisions et déclarations contradictoires de la part des autorités, qu’elles soient judiciaires, policières, douanières ou encore gouvernementales. Ainsi, aux mesures répressives à l’en contre des usagers des crypto-monnaies succèdent soit, dans certains cas, des décisions judiciaires relaxant lesdits usagers, soit une déclaration ministérielle favorable aux crypto-monnaies. C’est le moment de se doter les moyens pour surmonter tous les obstacles et permettre à toute l’Afrique de l’adopté.

Laisser une reponse