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samedi, septembre 28, 2024
Economic Post

Taux directeurs de la BEAC : statu quo pour soutenir la reprise économique en zone CEMAC

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Taux directeurs de la BEAC : statu quo pour soutenir la reprise économique en zone CEMAC

Le Comité de politique monétaire (CPM) de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) a décidé de maintenir ses taux directeurs inchangés à l’issue de sa réunion du 24 juin 2024 à Yaoundé. Cette décision, prise dans un contexte économique international toujours incertain, vise à préserver la stabilité macroéconomique de la zone CEMAC et à soutenir la reprise économique en cours.

Une conjoncture économique internationale complexe

La décision du CPM s’inscrit dans un contexte international marqué par des tensions persistantes, notamment la guerre en Ukraine et ses répercussions sur les prix des matières premières et l’inflation mondiale. Cette situation incertaine affecte les économies de la zone CEMAC, d’où la prudence adoptée par le Comité.
Une reprise économique fragile mais prometteuse
Malgré un contexte international difficile, la zone CEMAC montre des signes de reprise économique. En 2024, la croissance est projetée à 3,3%, contre 2,3% en 2023. Cette embellie est portée par une bonne tenue des activités non pétrolières et une légère hausse des activités pétrolières.

Lutte contre l’inflation : un objectif prioritaire

Si la reprise se confirme, l’inflation demeure un sujet de préoccupation pour le CPM. En effet, le taux d’inflation dans la zone CEMAC est toujours au-dessus de l’objectif de 3% fixé par la BEAC, bien qu’en légère baisse. Le Comité maintient donc sa vigilance et n’exclut pas un relèvement des taux directeurs si nécessaire pour juguler les pressions inflationnistes.

Des finances publiques en amélioration et une couverture extérieure confortable
Outre l’inflation, le CPM a également examiné l’évolution des finances publiques et de la couverture extérieure de la monnaie dans la zone CEMAC. Sur le plan des finances publiques, une amélioration est constatée avec un déficit budgétaire qui devrait se résorber en 2024. Quant à la couverture extérieure de la monnaie, elle demeure confortable, assurant une certaine stabilité à l’économie de la zone.

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