ROMUALD WADAGNI OUVRIER DE PREMIÈRES MAINS POUR LE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS INSCRITS DANS LE PAG 2016-2021 AU BÉNIN
Romuald Wadagni ouvrier de premières mains pour le financement des investissements inscrits dans le PAG 2016-2021 au Bénin
Infatigable et efficace gouvernance économique, Romuald Wadagni ouvrier de première mains pour le financement des investissements inscrits dans le PAG 2016-2021 au Bénin est un jeune pragmatique discret et efficace, qui ne cesse de rester concentrer sur l’ouvrage malgré le moment de fin de mandat du président de la république. Au manège depuis 5 ans, de l’économie béninoise, Romuald Wadagni peut se satisfaire du bilan de son action avec un sentiment du devoir accompli.
Infatigable, Romuald Wadagni est sur tous les fronts depuis 5 ans qu’il tient les cordons de la bourse béninoise. L’un des principaux artisans de la restructuration de la dette du Bénin, il court les marchés internationaux en quête de financements pour alimenter la politique de grands travaux lancé tous azimuts dans le cadre du Programme d’actions du gouvernement.
Son dernier exploit dont il est fier, et pour lequel il est félicité par les milieux financiers internationaux, est d’être parvenu à lever de fonds sur les marchés financiers internationaux. Le Bénin a émis, avec succès, des eurobonds, le 12 janvier 2021, pour la seconde fois depuis le début du mandat de Patrice Talon.
Au total, les deux eurobonds totalisent 1 milliard d’euros : le premier de 700 millions d’euros, sur sept ans, avec un taux de 4,875 % ; le second de 300 millions d’euros, sur trente et un ans, avec un taux de 6,875 %. Preuve que les institutions de financement internationales font confiance au Bénin. Pour cela, il a fallu au jeune ministre de convaincre celles qui doutaient de la capacité du pays à lever des fonds à plus de trente ans, le carnet d’ordres a été de 3 milliards d’euros.
Alors que son mentor brigue un second mandat, la pépite Wadagni dit être fier d’avoir l’opportunité de travailler aux côtés du président Patrice Talon à la mise en place et à l’exécution du programme ambitieux qui assainit et prépare le Bénin pour le futur.
C’est un programme décliné en une série de réformes et d’investissements structurants pour l’ensemble des secteurs d’activité dont l’économie et les finances. Ces réformes transforment le Bénin et semblent le hisser au rang des pays prospères en Afrique.
Après une année 2020 particulièrement éprouvante pour les économies du monde entier, les différents indicateurs macroéconomiques affichent que le Bénin a fait preuve de résilience. Ce résultat est la conséquence des nombreuses réformes engagées depuis 2016, au nombre desquelles les investissements dans le domaine du numérique pour numériser et d’améliorer la collecte des recettes.
Le ministre Wadagni se réjouit que ces réformes aient porté leurs fruits. « Le Bénin a dépassé les prévisions de recettes intérieures réalisées avant la crise », annonce-t-il, ajoutant que le pays affiche un taux de croissance positif, le deuxième meilleur en Afrique subsaharienne.
Autre fait remarquable : au cours de cette période, l’agence S&P a maintenu notre note B+ avec « perspective stable », alors que plusieurs pays d’Afrique ont vu la leur dégradée. L’inflation, par ailleurs, est repartie en hausse (+3%).
Une projection de 6 % de croissance en 2021
Bien avant les crises liées au Covid-19, l’économie béninoise était sur une pente de croissance ascendante de 7 %. Romuald Wadagni estime que la sortie de cette période difficile correspond à un rebond économique. Il indique que l’année 2021 devrait marquer l’arrivée à maturité de plusieurs grandes réformes, notamment dans le secteur agricole.
Aussi, les grands projets d’investissement pour lesquels il était noté un ralentissement pour cause de la pandémie semblent tous reprendre, avec des conséquences favorables à l’économie. Plusieurs grands projets sont en phase de démarrage et d’autres ayant déjà débuté en 2020 devraient connaître un renforcement de leurs activités en 2021.
Cette tendance montre que la prévision de 6 % est réaliste, même dans l’hypothèse où la crise sanitaire perdurerait durant toute l’année 2021. Avec un budget exercice 2021, en hausse en francs Cfa de 285 milliards pour culminer à 2 452 milliards. Ce budget fait face au double défi de la résilience de l’économie béninoise et de sa relance après les chocs endogènes et exogènes subis. « Globalement, le tissu social collectif sera renforcé en 2021 avec un volet de crédits qui s’établit à plus de 350 milliards pour les dépenses sociales prioritaires et un autre à plus de 760 milliards pour celles à sensibilité sociale », informe le ministre.
214 milliards de francs Cfa pour moderniser le réseau électrique
Romuald Wadagni reste très concentré sur sa mission malgré la période de fin de mandat de son mentor. Pour rendre l’économie béninoise beaucoup plus attractive, le ministre de l’Économie et des finances a signé le 1er avril une Convention de Crédit avec la banque internationale Natixis. Cette opération permet au Bénin de bénéficier de la garantie de l’agence de crédit à l’exportation française Bpifrance Assurance Export et constitue le financement à l’exportation le plus important jamais mobilisé.
Le pays mobilise ainsi près de 214 milliards de francs Cfa pour la modernisation et le renforcement du réseau national de transmission et de distribution d’électricité. Cette opération, à maturité finale proche de 15 ans, démontre une nouvelle fois que le Bénin a une forte capacité de mobiliser des sources de financement attractives sur les marchés des capitaux, assorties de conditions financières très favorables et inédites.
Les fonds mobilisés devront permettre le financement du projet d’accès durable et sécurisé du Bénin à l’énergie électrique (‘PADSBEE’). Ce projet représente l’un des projets phares du Programme d’Action du Gouvernement. En plus de répondre aux besoins croissants des citoyens en énergie fiable, le projet couvre 8 départements et permettra d’alimenter plusieurs zones d’activités renforçant ainsi la montée de l’attractivité du Bénin auprès des investisseurs industriels et économiques.
Prévus pour être réalisés sur une durée de 36 mois, les travaux confiés à la société VINCI Energies portent sur un ensemble d’ouvrages de transport et distribution de l’énergie électrique. Sont ainsi concernés la construction d’environ 500 km de lignes de transport aériennes et souterraines très haute tension et haute tension, 7 postes de transformation très haute tension neufs alors que 4 postes haute tension existant connaitront des travaux d’extension de leurs capacités. Enfin, le contrat porte sur la fourniture et la construction de plus de 1000 km de réseaux de distribution d’énergie en moyenne et basse tension ainsi que le raccordement de plusieurs milliers de foyers.