Projet de connexion des bourses africaines : la barre des 1000 milliards $ de capitalisation franchie
Projet de connexion des bourses africaines : la barre des 1000 milliards $ de capitalisation franchie
La valeur boursière consolidée des bourses africaines qui participent au projet de connexion au niveau régional a atteint les 1383,46 milliards $, selon des calculs effectués par l’Agence Ecofin. Le mardi 7 juin, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE, directeur général de la Bourse régionale des valeurs mobilières d’Abidjan, a annoncé à l’occasion d’un séminaire à Douala, au Cameroun, que les bourses du Ghana et du Botswana ont rejoint un groupe de pays pionniers de l’initiative.
« Nous espérons que dans les années à venir, d’autres se joindront à nous, car nous cherchons à avoir une participation accrue dans l’intégration des marchés financiers », avait-il fait savoir au moment de l’annonce. Mais de fait, le projet regroupe déjà les 9 marchés financiers les plus importants d’Afrique, à l’instar de ceux de Johannesburg, du Nigeria, de l’Egypte, du Maroc et d’Abidjan.
Cette nouvelle avancée fait suite à la sélection au mois d’avril dernier, de 30 sociétés de bourse habilitées à traiter des transactions dans le cadre du développement de la plateforme d’interconnexion des marchés financiers africains. Ce nombre devrait grossir avec l’arrivée de nouveaux membres. L’Association des marchés financiers africains (ASEA) dont la bourse de l’UEMOA assume la présidence, communique très peu sur les avancées concrètes de ce projet.
Le projet d’interconnexion découle du constat qu’au cours de ces trois dernières années, le volume des transactions entre plusieurs marchés financiers africains s’est intensifié. Il est juste question de rendre automatique le processus de négociation et permettre aux courtiers d’accéder aux informations et de voir la profondeur et la liquidité des marchés participants. Un test serait en cours avec la participation de 4 bourses, notamment celles de Casablanca, Lagos, Abidjan, et du Caire.