Nigeria : La SEC propose une augmentation des frais d’enregistrement des échanges cryptographiques de 18 620 dollars à 93 000 dollars
Nigeria : La SEC propose une augmentation des frais d’enregistrement des échanges cryptographiques de 18 620 dollars à 93 000 dollars
La Securities and Exchange Commission (SEC) du Nigeria a proposé une révision de la réglementation régissant les plateformes fournissant des services de cryptomonnaie. Cela inclut une proposition visant à augmenter les frais d’enregistrement pour les échanges de cryptomonnaies de 30 millions de naira (18 620 dollars) à 150 millions de naira (93 000 dollars).
Ces changements proposés interviennent après que la SEC a initialement publié des règles et des lignes directrices pour tous les fournisseurs de services de cryptographie et d’actifs numériques en mai 2022. Le 15 mars 2024, la SEC a suggéré des modifications à ces règles.
Conformément aux directives mises à jour, les bourses d’actifs numériques (DAX), les plateformes d’offre d’actifs numériques (DAOP) et les dépositaires d’actifs numériques (DAC) paieront désormais des frais de dépôt/demande de 300 000 ₦ (186 $) au lieu de 100 000 ₦.
Les frais de traitement sont également passés de 300 000 naira (186 dollars) à 1 million de naira (620 dollars). De même, les frais d’enregistrement ont augmenté de 400 %, passant de 30 millions de nairas (18 620 dollars) à 150 millions de nairas (93 102 dollars).
Un autre changement proposé consiste à renommer les règles et directives de « Nouvelles règles sur l’émission, l’offre de plateformes et la garde des actifs numériques » en « Règles sur l’émission, l’offre, l’échange et la garde des actifs numériques ».
La SEC a déclaré que ces changements sont proposés pour apporter de la clarté et refléter les suggestions faites par les parties prenantes de l’industrie. Il a cependant révélé qu’il s’appuie également sur son récent engagement avec la Banque centrale du Nigéria (CBN).
Alors que la SEC affirme que les changements ont été proposés pour intégrer les suggestions des parties prenantes du secteur, certains ont déjà critiqué l’exigence de capital libéré de 500 millions de livres sterling. Ils soutiennent que ces frais exorbitants ne profiteraient qu’aux entreprises étrangères et désavantageraient les acteurs locaux.