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dimanche, novembre 24, 2024
ECONOMIEINTERNATIONAL

Nigeria : la production de pétrole chute à 972 394 barils par jour

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Nigeria : la production de pétrole chute à 972 394 barils par jour

Le marché pétrolier nigérian a atteint un niveau de production historiquement bas au mois d’août. Ce qui a commencé comme un rebond économique prometteur après la pandémie mondiale au début de l’année, s’est progressivement détérioré. Des facteurs tels que la demande, l’offre et la production ont enregistré des statistiques troublantes.

En avril de cette année, 1,219 million de BPD ont été enregistrés. Les chiffres de production du mois suivant ont chuté à 1,024 million de barils par jour. Cette baisse de la production pétrolière a été liée au vol de pétrole et au vandalisme des oléoducs. Les informations divulguées par la Nigerian Upstream Petroleum Regulatory Commission (NUPRC) dans ses dernières données de production de pétrole brut et de condensats pour août 2022, ont montré que les chiffres de production de pétrole pour le mois d’août ont chuté en dessous de la barre des 1 million, atteignant 972 394 barils par jour.  Dans un rapport de Nairametrics, le secteur pétrolier a chuté de 11,77 % en glissement annuel au 2è trimestre 2022, contre une contraction de 26,04 % enregistrée un trimestre plus tôt. La contraction du PIB du secteur fait suite à la baisse de la capacité de production de pétrole brut. La production de pétrole est passée de 1,61 million en moyenne au deuxième trimestre de 2021 à 1,43 au même trimestre de 2022. Il s’agit également d’une baisse par rapport aux premiers chiffres du premier trimestre de 2022, qui étaient de 1,49 million de barils par jour. Pendant ce temps, l’agriculture, qui a contribué à environ 22 % du PIB nigérian depuis le début de l’année, a connu une augmentation de 1,2 % entre le premier et le deuxième trimestre. Il est passé de 22,36 à 23,24% du PIB agrégé.

L’Association des cadres supérieurs du pétrole et du gaz naturel du Nigéria (PENGASSAN) a déclaré mercredi qu’elle retirerait ses services s’il n’y avait pas de progrès tangibles dans la lutte contre le vol de pétrole. D’autres acteurs privés du secteur pétrolier ont exprimé des préoccupations similaires, certains allant jusqu’à retirer leurs investissements. Il va sans dire que cette évolution malheureuse a mis un frein aux dépenses publiques. L’économie nigériane est fortement alimentée par les ventes de pétrole.

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