Le Ghana vise l’autonomie dans la production de batteries électriques
Le Ghana ambitionne de devenir un acteur majeur dans la production de batteries électriques en Afrique. Riche en minerais stratégiques comme le graphite et le lithium, le pays souhaite transformer ces ressources localement pour répondre à la demande croissante en batteries, essentielles pour les véhicules électriques et les dispositifs électroniques.
Un investissement stratégique dans le graphite
Pour concrétiser cette ambition, le Fonds souverain minier du Ghana (MIIF) a annoncé un investissement de 2 millions de dollars dans Castle Minerals, propriétaire du plus grand projet de graphite du pays. Cet investissement permettra d’accélérer le développement du projet Kambale et de sécuriser l’approvisionnement en graphite, élément clé dans la fabrication des batteries.
Une chaîne de valeur locale
Le gouvernement ghanéen a également signé un accord avec Atlantic Lithium pour développer une usine de transformation du lithium, un autre élément essentiel des batteries. En combinant la production de graphite et de lithium, le Ghana vise à créer une chaîne de valeur locale complète, réduisant ainsi sa dépendance aux importations et stimulant l’économie.
Un rôle clé pour le Fonds souverain minier
Le MIIF joue un rôle central dans cette stratégie en investissant dans des projets miniers stratégiques et en favorisant la création d’une industrie de transformation locale. Son objectif est de faire du Ghana un acteur incontournable sur le marché mondial des batteries électriques.
Une tendance régionale
Le Ghana n’est pas isolé dans cette démarche. D’autres pays africains, comme la Zambie, la RDC et le Zimbabwe, ont également lancé des initiatives pour développer leur propre production de batteries électriques, profitant ainsi de l’abondance de leurs ressources minérales et de la croissance du marché mondial des véhicules électriques.