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vendredi, novembre 22, 2024
OPINION

INTERDICTION DE SACHETS PLASTIQUES : LA PHASE RÉPRESSIVE DÉMARRE EN OCTOBRE

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INTERDICTION DE SACHETS PLASTIQUES : LA PHASE RÉPRESSIVE DÉMARRE EN OCTOBRE

Malgré l’existence de la loi n°2017-39 du 26 décembre 2017 portant interdiction de la production, de l’exportation, de la commercialisation, de la détention, de la distribution et de l’utilisation de sachets plastiques non biodégradables en République du Bénin, les populations continuent d’utiliser ces sachets.

Dans une interview accordée à la presse, le directeur de la gestion des pollutions et nuisances du ministère du cadre de vie et du développement, Bertin Bossou, a annoncé la phase de répression pour le mois d’octobre 2020.

Depuis environ deux ans que cette loi a été adoptée, le gouvernement à en croire le directeur, a pris du temps pour assurer la sensibilisation de tous les acteurs, et accordé des facilités aux importateurs et producteurs de sachets avant de démarrer la répression.

Pour lui, il n’y a pas eu d’inaction, étant donné que plusieurs activités ont été menées dans ce sens au cours des derniers mois.

Selon Bertin Bossou, il y a eu également des séances de travail avec des ONG qui, à leur tour, sont allées former et sensibiliser les différents acteurs notamment les usagers des marchés, les responsables des boulangeries, les responsables des supermarchés, et les pharmaciens.

La sensibilisation dans le milieu scolaire, l’accompagnement des producteurs dans le but de leur permettre de mettre aux normes certaines machines afin de répondre à la nouvelle réglementation, de même que la sensibilisation des agents assermentés, ont été effectués, a fait savoir le directeur des pollutions et nuisances du ministère du cadre de vie.

Dans ce cadre, un projet de recrutement de 20 ONG est en vue avec pour objectif, de parcourir tout le territoire national, a-t-il confié rassurant de la disponibilité de spots, de bandes défilantes.

« Nous avons besoin d’actions médiatiques pour pouvoir atteindre les couches les plus vulnérables dans ce secteur », a-t-il ajouté précisant que les communes et municipalités aussi ont été averties.

Il en est de même des chefs d’arrondissements, des chefs de quartiers, des chefs villages qui devront eux aussi, jouer leur partition dans la sensibilisation pour que force reste à la loi, a rappelé Bertin Bossou.

 

 

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