États financiers de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une augmentation de 09 % sur l’exercice 2021
États financiers de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), une augmentation de 09 % sur l’exercice 2021
Les états financiers disponibles comprennent le rapport de gestion de quatre institutions du Groupe de la Banque mondiale : la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), qui apporte des prêts et des conseils aux pays à revenu intermédiaire ; l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de la Banque mondiale pour les pays les plus pauvres ; la Société financière internationale (IFC), chargée des opérations avec le secteur privé ; et l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA), qui a pour mandat de favoriser les investissements directs étrangers à fort impact dans les pays en développement.
En ce qui concerne la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), du 1 er juillet 2020 au 30 juin 2021, il faut noter une augmentation de 9 %, à 30,5 milliards de dollars sur l’exercice 2021, les décaissements progressant quant à eux de 17 %, à 23,7 milliards de dollars. Les engagements destinés aux pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure représentent 42 % du total.
Compte-tenu des remboursements d’emprunt en cours d’exercice, les décaissements nets en soutien aux économies en développement ressortent à 13,6 milliards de dollars, portant le portefeuille de prêts à 218,8 milliards de dollars — en hausse de 8 % par rapport à l’exercice précédent. Le portefeuille d’investissement net est passé à 85,8 milliards de dollars au 30 juin 2021, contre 82,5 milliards de dollars un an plus tôt. Cette hausse est principalement due au produit des émissions de titres de créance, partiellement compensé par les décaissements nets de prêts en cours d’année. Sur l’exercice 2021, la BIRD a levé sur les marchés financiers 67,4 milliards de dollars au moyen d’instruments à moyen et long termes. Ces fonds ont financé les prêts pour le développement, accru les liquidités et permis de remplacer des dettes arrivées à échéance. Le ratio fonds propres/prêts (qui mesure l’adéquation du capital de la BIRD) est en faible repli par rapport à l’année précédente, à 22,6 %, l’augmentation de l’exposition totale ayant été légèrement supérieure aux paiements au titre de la souscription au capital de 1,2 milliard de dollars. Pour l’exercice 2021, la BIRD déclare un revenu net de 2,0 milliards de dollars, contrairement aux pertes nettes de 42 millions de dollars de l’exercice précédent, qui s’explique principalement par des gains nets latents aux cours du marché sur le portefeuille n’ayant pas fait l’objet de transactions. Le revenu disponible (une mesure interne utilisée pour décider de l’affectation du revenu net) ressort à 1,2 milliard de dollars, en baisse de 0,1 milliard par rapport à l’exercice précédent, traduisant en particulier l’augmentation des provisions pour pertes.