En pleine crise économique, le Ghana se tourne vers les banques pour restructurer sa dette
Le Ghana et les banques ont conclu un accord pour restructurer 15 milliards de cedi ghanéens (1,36 milliard de dollars) en obligations en dollars américains émises localement et en bons de cacao.
Pour respecter une échéance du Fonds monétaire international (FMI) et se concentrer sur les pourparlers avec les créanciers étrangers, ce pays d’Afrique de l’Ouest cherche de nouvelles conditions pour la restructuration de sa dette intérieure. Avec 85 % des détenteurs d’obligations éligibles participant à la première phase de l’échange de la dette intérieure du Ghana, qui s’est achevée en février, le pays a maintenant besoin de nouvelles conditions pour 123 milliards de cédis ghanéens supplémentaires (11,18 milliards de dollars) afin d’être éligible à la prochaine tranche d’un Prêt de 3 milliards de dollars du FMI pour l’aider à faire face à sa pire crise économique depuis une génération.
La dette comprend des obligations envers la banque centrale, des obligations nationales en dollars, des bons de cacao et des fonds de pension. Pour satisfaire les besoins de liquidités à court terme du régulateur national du cacao Cocobod, des factures de cacao ont été créées.