Côte d’Ivoire : la noix de cajou 2è produit d’exportation après le cacao
Côte d’Ivoire : la noix de cajou 2è produit d’exportation après le cacao
Le premier ministre ivoirien, Patrick Achi a déclaré, le mercredi 16 février que la noix de cajou est devenue pour la Côte d’Ivoire le 2ème produit d’exportation agricole, aussi bien en volume qu’en valeur derrière le cacao.
Il s’exprimait à l’ouverture conjointe de la 7ème édition de la Convention et Exposition mondiales du cajou et de la 4e édition des Journées nationales des exportateurs de cajou de Côte d’Ivoire (JNEC-CI).
« En Côte d’Ivoire, l’anacarde s’affirme au fil des années comme un socle stratégique majeur pour notre agriculture, mais plus largement pour notre économie nationale. La noix de cajou représente en effet aujourd’hui notre 2ème produit d’exportation agricole, aussi bien en volume qu’en valeur derrière le cacao », a déclaré le premier ministre.
Le potentiel de cette filière, selon Patrick Achi, a véritablement pris son essor avec la mise en œuvre de la réforme engagée dans le secteur agricole, et notamment dans la filière anacarde, en 2013, par le Président de la République, Alassane Ouattara.
Cette réforme a permis à la Côte d’Ivoire de devenir le 1er producteur mondial d’anacarde, passant d’une production de 400 000 tonnes en 2011 à 968 676 tonnes en 2021. Elle permet au pays de devenir également le 1er exportateur mondial de noix brutes de cajou, avec plus de 800 000 tonnes, soit plus de 40 % de l’offre mondiale. Grâce à cette réforme, la Côte d’Ivoire est aujourd’hui le 3e exportateur mondial d’amande de cajou.
Le secteur de l’anacarde réalise un chiffre d’affaires de plus de 600 milliards FCFA par an. La réforme permet à la filière de générer un revenu annuel de plus de 300 milliards FCFA aux 400 000 producteurs ivoiriens.
Selon le Premier Ministre, le gouvernement travaille à créer un écosystème pertinent et performant, en termes d’infrastructures et de réformes, pour fluidifier et favoriser l’installation des industriels du secteur.