Banque : La BDEAC porte son capital à 1 500 milliards de FCFA
La Banque de développement des États de l’Afrique centrale (BDEAC) a enregistré une augmentation significative de son capital social en 2023. Cette évolution est le fruit de l’engagement accru de plusieurs de ses actionnaires, parmi lesquels la Commission de la CEMAC, la Banque Arabe pour le Développement économique en Afrique (BADEA) et le Maroc. Ces trois entités ont respectivement porté leur participation dans le capital de la BDEAC.
Cette augmentation de capital, qui porte le montant total à 1 500 milliards de FCFA, s’inscrit dans le cadre du plan stratégique 2023-2027 de la banque. Elle vise à renforcer sa solidité financière et à lui donner les moyens d’accroître ses activités de financement en faveur des États membres de la CEMAC.
Il est important de noter que les parts souscrites par les nouveaux entrants n’ont pas été immédiatement versées en numéraire. Elles ont été intégrées au capital “sujet à appel”, ce qui signifie que les fonds ne seront débloqués que si la BDEAC en a besoin pour faire face à ses engagements financiers. Ce mécanisme offre une flexibilité à la banque tout en renforçant sa crédibilité auprès des bailleurs de fonds.
Les implications de cette augmentation de capital
Grâce à des fonds propres plus importants, la banque pourra accroître ses prêts et ses investissements dans les économies de la CEMAC, soutenant ainsi la croissance économique et le développement.
Egalement, une augmentation du capital social contribue à améliorer la solidité financière de la BDEAC, ce qui peut avoir un impact positif sur sa notation et lui permettre d’accéder à des financements à des conditions plus avantageuses.
Par ailleurs, l’engagement de nouveaux actionnaires de renom tels que la BADEA et le Maroc témoigne de la confiance que ces institutions placent dans la BDEAC et dans les perspectives de développement de la région.
En somme, cette augmentation de capital marque une nouvelle étape dans le développement de la BDEAC. Elle permettra à la banque de renforcer son rôle de catalyseur de la croissance économique en Afrique centrale et de mieux répondre aux besoins de financement des États membres et du secteur privé.
