Afrique centrale : le secteur financier de la CEMAC en plein essor
Le secteur financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui regroupe sept pays d’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), connaît un réel dynamisme grâce à des réformes hardies réalisées avec le soutien du groupe de la Banque africaine de développement. Une mission de la Banque africaine de développement a séjourné à Douala et Yaoundé, du 25 au 29 avril dernier, pour évaluer l’état de la mise en œuvre et l’opérationnalisation des réformes dans le secteur financier de la CEMAC, leur orientation stratégique globale , les progrès et les résultats obtenus à ce jour.
La supervision a porté sur trois projets d’appui au développement du secteur financier. Il s’agit notamment du Projet d’appui au démarrage du marché financier unifié d’Afrique centrale, du Projet d’appui au marché financier unifié d’Afrique centrale et du Projet d’appui à l’approfondissement du secteur financier de la CEMAC . Ces trois projets d’assistance technique, d’un montant total de 5,72 millions de dollars américains, visent à soutenir l’approfondissement et l’élargissement du marché financier de la région.
Grâce aux réformes engagées, le marché financier de la CEMAC est en pleine mutation depuis 2019. Le marché monétaire, segment quasi inexistant de ce marché financier en 2018, a enregistré une forte croissance de l’encours des transactions interbancaires qui a atteint 288 milliards de francs CFA en août 2021 contre 153 milliards en août 2020, soit une hausse de 88%. Sur le marché des titres publics, l’encours des valeurs des trésors de la CEMAC au 31 mars 2022 a atteint 5820 milliards de francs CFA contre 1000 milliards de francs CFA en 2018, date du début des réformes, représentant ainsi une augmentation de 582% en trois ans. Le recours au marché sur ce segment est passé de 2,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 8% en mars 2022.
Sur le compartiment géré par la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale, il y a dix-huit valeurs au 31 janvier 2022 contre quinze valeurs un an auparavant. Le compartiment obligatoire est passé de onze valeurs au 31 janvier 2021 à treize valeurs au 31 janvier 2022, soit une hausse de 37,80%. S’agissant du compartiment des actions, le nombre d’actions est passé de quatre valeurs au 31 janvier 2021 à cinq valeurs en janvier 2022 pour une capitalisation boursière respective de 140,90 milliards de FCFA et 159,08 milliards de francs CFA, en hausse de 12,90 %.
« Cette évolution est non seulement le résultat concret des réformes engagées, mais elle atteste également de la volonté des acteurs économiques de la CEMAC de consentir de plus en plus au marché financier afin de financer leurs activités », a déclaré le directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan.
La Banque entend poursuivre son appui dans ce secteur et demeure « engagée auprès des acteurs économiques de la CEMAC afin de densifier davantage le secteur financier et fluidifier la mobilisation des capitaux », a ajouté, M. N’Guessan.
Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui regroupe sept pays d’Afrique centrale (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), connaît un réel dynamisme grâce à des réformes hardies réalisées avec le soutien du groupe de la Banque africaine de développement.
Une mission de la Banque africaine de développement a séjourné à Douala et Yaoundé, du 25 au 29 avril dernier, pour évaluer l’état de la mise en œuvre et l’opérationnalisation des réformes dans le secteur financier de la CEMAC, leur orientation stratégique globale , les progrès et les résultats obtenus à ce jour. La supervision a porté sur trois projets d’appui au développement du secteur financier. Il s’agit notamment du Projet d’appui au démarrage du marché financier unifié d’Afrique centrale, du Projet d’appui au marché financier unifié d’Afrique centrale et du Projet d’appui à l’approfondissement du secteur financier de la CEMAC . Ces trois projets d’assistance technique, d’un montant total de 5,72 millions de dollars américains, visent à soutenir l’approfondissement et l’élargissement du marché financier de la région.
Grâce aux réformes engagées, le marché financier de la CEMAC est en pleine mutation depuis 2019. Le marché monétaire, segment quasi inexistant de ce marché financier en 2018, a enregistré une forte croissance de l’encours des transactions interbancaires qui a atteint 288 milliards de francs CFA en août 2021 contre 153 milliards en août 2020, soit une hausse de 88%. Sur le marché des titres publics, l’encours des valeurs des trésors de la CEMAC au 31 mars 2022 a atteint 5820 milliards de francs CFA contre 1000 milliards de francs CFA en 2018, date du début des réformes, représentant ainsi une augmentation de 582% en trois ans. Le recours au marché sur ce segment est passé de 2,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2018 à 8% en mars 2022.
Sur le compartiment géré par la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale, il y a dix-huit valeurs au 31 janvier 2022 contre quinze valeurs un an auparavant. Le compartiment obligatoire est passé de onze valeurs au 31 janvier 2021 à treize valeurs au 31 janvier 2022, soit une hausse de 37,80%.
S’agissant du compartiment des actions, le nombre d’actions est passé de quatre valeurs au 31 janvier 2021 à cinq valeurs en janvier 2022 pour une capitalisation boursière respective de 140,90 milliards de FCFA et 159,08 milliards de francs CFA, en hausse de 12,90 %.
« Cette évolution est non seulement le résultat concret des réformes engagées, mais elle atteste également de la volonté des acteurs économiques de la CEMAC de consentir de plus en plus au marché financier afin de financer leurs activités », a déclaré le directeur général du Groupe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique centrale, Serge N’Guessan.
La Banque entend poursuivre son appui dans ce secteur et demeure « engagée auprès des acteurs économiques de la CEMAC afin de densifier davantage le secteur financier et fluidifier la mobilisation des capitaux », a ajouté, M. N’Guessan.