Afrique du Sud : le cadre juridique des crypto actifs se dessine
Les crypto-actifs sont désormais reconnus comme des produits financiers en Afrique du Sud. Ce pas décisif a été franchi mercredi 19 octobre dernier, selon agence ecofin. À la manœuvre, l’Autorité de conduite du secteur financier (Fsca). Elle appréhende les crypto-actifs comme « une représentation numérique de la valeur ».
Ces actifs numériques « ne sont pas émis par une banque centrale, mais peuvent être échangés, transférés ou stockés électroniquement à des fins de paiement et d’investissement », précise l’agence citant un avis de la Fsca publié dans le journal officiel.
Ce classement des crypto-actifs par l’organisme de surveillance du secteur financier comme des produits financiers permettra dès lors de « faciliter la surveillance de ce marché par les régulateurs et protéger les utilisateurs contre d’éventuelles fraudes ». Il constitue aussi une avancée, note l’agence, qui relève que ce classement ouvre la voie à « une réglementation de ce marché en plein essor en Afrique du Sud pour empêcher les fraudes, le vol, le blanchiment d’argent et l’affaiblissement de la politique monétaire ».
La décision de la Fsca st bien accueillie dans le rang des acteurs. Elle constitue « une première étape nécessaire pour faire entrer l’industrie des actifs cryptographiques dans le cadre juridique sud-africain », soutient Brent Petersen d’Easy Crypto, une plateforme d’achat et de vente de cryptomonnaies, consultée par l’agence ecofin. Et d’annoncer que les autorités envisagent d’autres textes consacrés à l’application de contrôles des changes et l’octroi de licences aux plateformes d’échange de cryptomonnaies.