RD Congo : la Banque mondiale va financer l’accès à l’eau potable à Mbuji-Mayi à hauteur de 400 millions de dollars
La Banque mondiale (BM) promet de financer l’accès à l’eau potable dans la ville de Mbuji-Mayi au Kasaï-Oriental à hauteur de 400 millions de dollars.
C’est dans ce cadre qu’une délégation mixte du gouvernement congolais et de la Banque mondiale séjourne depuis le samedi dernier à Mbuji-Mayi dans l’objectif d’implémentation de ce nouveau projet d’adduction en eau potable dans les milieux ruraux.
Selon Déo Nsunzu, coordonnateur du Projet de renforcement des infrastructures socio-économique (PRISE) qui s’est exprimé à la presse locale, la délégation va s’inspirer des travaux déjà réalisés par ledit projet dans la région. Elle va aussi, a-t-il poursuivi, évaluer ce qui a été fait dans le cadre de ce projet financé par la Banque africaine de développement (BAD).
« Notre mission et notre présence beaucoup plus aujourd’hui, c’est de les accompagner à voir ce qui a été fait, partager l’expérience que nous avons acquise dans le cadre du projet PRISE sous financement de la Banque africaine de développement (BAD), leur montrer les difficultés parce que nous en avons connues aussi, les défis que nous avions connus dans la zone en vue de permettre à ce que le nouveau projet eau et assainissement puisse se réaliser dans le délai », a-t-il fait savoir.
De son côté, Susane Smets, experte à la Banque mondiale, a souligné la nécessité d’améliorer l’accès à l’eau potable dans les milieux ruraux.
« Je pense que c’est très clair que le besoin en eau potable est grand dans la région, dans ce territoire. Et aussi, les investissements sont très bien faits : le château d’eau, les panneaux solaires. Tout est dans un bon état. Peut-être aussi très important, la gestion du mini-réseau, parce que ce n’est pas un service gratuit. C’est un service qui coûte. C’est nécessaire de faire une bonne organisation entre l’Etat, les provinces et les organisations qui vont faire la gestion de ce mini-réseau », a-t-elle déclaré.