Désertification en Afrique : 7 pays du sahel vont bénéficier de 143 millions $ du FVC et du FIDA
Désertification en Afrique : 7 pays du sahel vont bénéficier de 143 millions $ du FVC et du FIDA
A l’occasion de la COP 26 tenue à Glasgow en Ecosse du 1er au 12 novembre, le Fonds vert pour le climat (FVC) et le Fonds international de développement agricole (FIDA) se sont engagés à investir 143,2 millions $ dans l’initiative de la Grande muraille verte au profit de sept pays du Sahel que sont : le Burkina Faso, le Tchad, la Gambie, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Sénégal.
Ce financement qui, servira au programme de gestion intégrée des risques climatiques dans ces pays, est composé de 82,8 millions $ provenant du FVC. Les 60,4 millions $ restants ont été fournis par le FIDA, la Banque africaine de développement (BAD) et la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), une institution spécialisée de l’Union africaine. Le programme de gestion intégrée des risques climatiques en Afrique dans lequel le FVC et le FIDA se sont engagés contribuera à renforcer la résilience des exploitants agricoles et à restaurer les terres dégradées par la sécheresse au Sahel.
« Les exploitants agricoles ne savent plus très bien quand il convient de semer et de récolter. L’augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations peuvent provoquer une chute de la production allant jusqu’à 30 %, et un taux d’humidité plus élevé peut accroître le nombre de maladies touchant les cultures et l’élevage », explique le FIDA.
Selon le FIDA, le programme bénéficiera à 5,4 millions de petits exploitants agricoles, et réduira les émissions de dioxyde de carbone d’environ 21,4 millions de tonnes sur toute sa durée d’exécution. En outre, il permettra de restaurer les écosystèmes, d’accroître la sécurité alimentaire, de créer des emplois et de promouvoir la consolidation de la paix.