MALGRÉ LA PEUR LE VOTE A EU LIEU AU BÉNIN

Malgré la psychose, des béninois sont sortis pour aller accomplir leur devoir civique. Les gens ont abandonné leur peur pour sortir et montrer qu’ils sont citoyens. Plus de peur que de mal donc pour le scrutin de ce 11 avril 2021 au Bénin. On peut sans se tromper estimer que le scrutin s’est déroulé avec succès, quoique le taux de participation soit mitigé selon les localités.
À Parakou, la présence remarquée de l’armée a été dissuasive pour les tendances à semer le trouble et perturber le bon déroulement du scrutin. Pas d’incident noté susceptible de perturber le déroulement du scrutin. CXomme Parakou, aucune perturbation, pas le moindre empêchement dans les communes du département du Borgou. L’élection présidentielle s’est déroulé pour le mieux. Tel est également le constant dans les autres département. Il est noté un taux de participation mitigé. Le plateau d’Abomey affiche un taux remarquablement meilleur. Aussi, est-il signalé que le vote ne s’est pas déroulé à Tchaourou, commune d’origine d’origine de Boni Yayi.
Dans les autres localités du Bénin, notamment à Cotonou, la plus grande métropole du pays, la population est sortie timidement pour accomplir son devoir civique. Au terme d’une journée remplie de psychose, aucuns incidents ne sont signalés. L’enjeu de ce scrutin reste le taux de participation qui semble faible.
Des violences ont éclaté dans des localités du centre sud et du centre du pays à l’appel à la manifestation de leaders de l’opposition qui soutiennent qu’il faille rétablir la démocratie avant toute élection. Dès mardi dernier, ces localités réputées acquises aux leaders de l’opposition radicale ont été le théâtre de manifestations, au lendemain de l’appel lancé par les opposants à investir les rues pour réclamer le départ de Patrice Talon et la libération de Reckya Madougou, candidate du parti Les Démocrates recalée par la Commission électorale nationale autonome (Cena), placée en détention préventive pour des faits présumé de « financement du terrorisme ».
Ces manifestations ont débouché sur des actes de vandalismes et de violences qui ont entravé la libre circulation des biens et des personnes, notamment dans l’arrondissement de Gouka dans la commune de Bantè, proche du village de Komi Koutché, dans Savè, à Tchaourou, d’où est originaire l’ancien président Boni Yayi, et Parakou, ville d’origine de Rékya Madougou. L’objectif de la frange radicale de l’opposition, dont une large partie des leaders vit à l’extérieur du pays, était d’empêcher que le scrutin ne se tienne dans de bonnes conditions.
Ces incidents ont donc bloqué la circulation jusqu’à l’intervention des forces de défenses et de sécurités pour rétablir l’ordre républicain. Les assaillants armés d’armes blanches et de fusils de chasse mis hors d’état de nuire les opérations de vote se sont déroulées timidement dans les localités indexées.