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vendredi, novembre 22, 2024
BÉNIN A L’INSTANT

PARRAINAGE POUR LA PRÉSIDENTIELLE PROCHAINE : Les démocrates furieux contre les progressistes

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PARRAINAGE POUR LA PRÉSIDENTIELLE PROCHAINE :

Les démocrates furieux contre les progressistes

Le samedi 16 janvier 2021, le parti Union progressiste a autorisé ses élus à parrainer des candidats de l’opposition pour la Présidentielle 2021. Cette décision qui devrait réjouir l’opposition entraîne au contraire des réac­tions hostiles de la part de ses leaders, en l’occurrence ceux du parti “Les Démocrates”.

 

« Le bureau politique de l’Union progressiste donne mandat à la direction exé­cutive nationale pour inviter les députés et les maires élus sur les listes de l’Union progressiste à parrainer aux postes de président de la République et de vice-président de la République, tout candidat soute­nu par un parti politique ayant une existence légale ». C’est le contenu du communiqué lu par Antoine Ko­lawolé Idji, l’un des dirigeants du parti Union progressiste, à l’issue de la réunion du bureau politique élargi du parti, le samedi 16 janvier 2021.

Une telle décision prise par le plus grand parti de la mouvance prési­dentielle devrait soulager l’opposi­tion pour qui l’introduction du sys­tème de parrainage dans le nouveau code électoral est une restriction à l’ouverture du jeu électoral. Mais, la dernière partie de la portion du com­muniqué. « Tout candidat soutenu par un parti politique ayant une exis­tence légale introduit une restriction ») introduit une restriction qui n’est pas du tout appréciée par les leaders de l’opposition béninoise.

Nourénou Atchadé, vice-président du parti “Les Démocrates”, contre-at­taque les progressistes en affirmant que « cette demande participe d’une théâtralisation, d’un leurre, de la ruse », pour deux raisons : « Un, aucune loi n’exige que le candidat à une élec­tion présidentielle au Bénin soit issu d’une formation politique. Deux, le Président Patrice Talon, lui-seul, a deux formations politiques et n’est identifié par rapport à aucune des deux ».

Et l’ancien député de conclure que la décision des progressistes « est une manière de parrainer les candidats qui vont accompagner le Président Patrice Talon à une élection où il est le seul candidat ». Cette position des Démocrates est également partagée par les instances de l’ancien parti Union sociale libérale (USL), dé­pourvu d’existence légale du fait du nouveau code électoral.

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