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dimanche, novembre 24, 2024
BÉNIN A L’INSTANT

Bénin / GDIZ : ‘’ Il a fallu du courage politique pour faire naître ce projet ‘’, Létondji Beheton

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Bénin / GDIZ : ‘’ Il a fallu du courage politique pour faire naître ce projet ‘’, Létondji Beheton

Les locaux de la GDIZ, ont accueilli ce jeudi 10 octobre 2024 la première édition des « rencontres Presse ». Au cours de cette séance avec les professionnelles des médias, le Directeur Général de la SIPI Bénin, M. Létondji Beheton, est revenu sur plusieurs sujets concernant la Zone Industrielle mais plus particulièrement le Coton béninois transformé au sein de la Zone.

Le directeur de cette société chargée du développement de la zone industrielle a apporté des clarifications sur certains sujets à polémique sur la zone. Il a également saisi cette opportunité pour rassurer les uns et les autres sur certaines craintes et inquiétudes qui sont soulevées au sein de l’opinion publique par rapport à divers sujets.

« Il a fallu du courage politique pour faire naitre ce projet. Aujourd’hui, environ 14.000 jeunes sont employés dans la zone et le nombre va augmenter sans cesse. Nous avons des conditions qui respectent les travailleurs. Certains passent leurs temps à critiquer sans connaitre véritablement ce qui se passe », a déclaré Létondji Beheton.

*La GDIZ, un dispositif important dans l’économie du Bénin*

A cœur ouvert avec les hommes des médias, le Directeur de la SIPI n’a pas marché ses mots quand il déclare qu’aujourd’hui la Zone Industrielle de Glo-Djigbé est devenue un pouvoir essentiel dans l’économie du Bénin.

« La zone est devenue un modèle dans le monde entier. Beaucoup de pays se demandent comment le Bénin en est arrivé là en si peu de temps. Désormais au Bénin, nous avons amorcé l’industrialisation de notre pays. La GDIZ suscite beaucoup d’intérêts auprès des investisseurs et auprès des décideurs mondiaux », a laissé entendre Létondji Beheton.

Le Directeur a rappelé que les dispositions ont été prises pour protéger l’environnement face à nombreuses usines qui se sont installées dans la zone.

« Nous avons 5 unités de transformation de noix de cajou. Aujourd’hui, grâce à la transformation, nous réduisons l’empreinte carbone. Dans cette zone, quand nous décortiquons les noix de cajou, les coques sont transformées en huile. Ensuite, les résidus sont transformés en charbon. Nous avons donc zéro déchet. Quand on prend les unités intégrées de textile, les eaux issues du processus de teinture sont recyclées. Rien n’est rejeté dans la nature », a expliqué la première autorité de cette zone.

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