Ghana : Comment la crise de l’électricité a considérablement freiné le pays
Pendant plus d’une décennie, le Ghana a été considéré comme l’une des économies les plus prometteuses et à la croissance la plus rapide du continent.
Mais des rapports récents faisant état de la forte crise économique du pays, de l’inflation élevée et des pannes d’électricité récurrentes, communément appelées « dumsor », suggèrent que l’ère de l’électricité incohérente entre 2012 et 2016 est de retour.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest connaît un rationnement d’électricité et des coupures d’électricité. Elle a perdu 10 % de sa capacité totale de production d’électricité. Non seulement l’approvisionnement en énergie propre est insuffisant au Ghana, mais l’accès est également inégal.
Les ruraux pauvres dépendent d’autres formes d’énergie telles que le bois de chauffage ou la biomasse pour répondre à leurs besoins. La biomasse représente plus de 46 % de la consommation d’énergie dans les zones rurales du Ghana.
La corrélation entre énergie, croissance économique et développement est largement reconnue. La capacité de l’énergie à alimenter les économies est également bien connue.
Les lacunes dans la fourniture d’électricité dans un pays généralement loué pour sa réussite économique et sa stabilité politique sont en contradiction avec l’abondance énergétique que je souligne dans mon livre sur la politique énergétique du Ghana.
Cette dernière crise pourrait bouleverser les gains économiques auparavant notables du Ghana.
La paralysie énergétique actuelle est particulièrement préoccupante pour deux raisons. Le Ghana est souvent présenté comme une plaque tournante des investissements étrangers et du tourisme.
Aucun de ces éléments ne peut prospérer sans énergie. Deuxièmement, cela pourrait inciter les Ghanéens à quitter le pays et décourager les membres de la diaspora de revenir.