Les Béninois ont voté hier dimanche 17 mai 2020 pour désigner leurs représentant dans les conseils municipaux et communaux.
Si le processus s’est déroulé sans grande difficulté, l’affluence à cette échéance, à Cotonou notamment, semble indiqué une désaffection des électeurs des élections.
Tout le long des heures d’ouverture des bureaux de vote, des citoyens ont pu accomplir leur devoir civique dans la sérénité et la quiétude.
La plupart des bureaux de vote, à leur fermeture indique une participation très faible. Plusieurs fois dans la journée, les crieurs publics ont été sollicités pour mobiliser les électeurs à accomplir leur mission républicaine. À l’arrivé, m’appel semble ne pas être entendu.
Ce taux de participation très faible, les chiffres diffusés çà et là, en attendant ceux officiels, indiquent que moins d’un électeur sur quatre seraient sortie pour accomplir le devoir civique à Cotonou alors que dans les autres communes notamment, le taux de participation dépasserait le 60%.
Les premières analysent s’accordent pour reconnaître l’influence de l’appel au boycott d’une obédience politique. D’autres surtout impute cela au fait que le nom du Maire était déjà connu avant de passer au vote.
Ce qui est une démotivation manifeste pour les électeurs qui semblent ne pas aimer le transfert d’une personnalité politique vers cette commune au motif qu’il serait le meilleur. Cela frise par ailleurs selon certain, une insulte à l’intelligentsia de Cotonou, ou il semble qu’il n’y aurait personne pour diriger cette ville cosmopolite.
Par ce fort taux de non-participation, les électeurs de Cotonou semblent envoyer un message clair aux dirigeants actuels. La première ville du Bénin doit être dirigée par un vrai et fin connaisseur de ses problèmes et non un déporté pour vouloir transposer des solutions qui ne seront pas forcément adaptées aux problème de la ville cosmopolite.
Nous y reviendrons après les résultats officiels proclamer par la Cena probablement mercredi prochain.
Par Yêdafou K.